Commençons d’abord par rendre grâce à Dieu qui a la miséricorde et la clémence de bonifier le Sénégal de toutes ces importantes découvertes de pétrole et de gaz inépuisables sur les larges de Saint-Louis Profond, Kayar Profond et Sangomar profond.
Archives journalières : 3 octobre 2016
Les pays sous-développés, sous la pression des populations tenaillés par la pauvreté avec ses conséquences sur la qualité de la vie, concentrent leur politique de développement sur l’agriculture, l’Education, l’industrie, les mines etc. Certes ils n’ont pas tort car le développement passe obligatoirement par la formation des hommes et la production de richesse.
Il est généralement admis que la politique est l’art de gouverner la Cité. Si nous sommes en démocratie cette gouvernance doit, logiquement, être au service de la Cité, des citoyens. Etant entendu que ce sont les citoyens qui désignent parmi eux, suivant certains critères, ceux qui doivent gérer leur Cité. Mais, dans la plupart de nos pays, les dirigeants issus de ce mode de désignation s’érigent en une oligarchie, à la fois, adulée et crainte par ces mêmes citoyens qui les ont désignés, qui les ont élus. A cause des pouvoirs qu’ils concentrent entre leurs mains. Et, avec un malin cynisme de la part de ce pouvoir, ce même peuple se voit transformé en bétail électoral. Pour animer la « démocratie ».
Août 1999, dans la cour du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, entouré par des familles hébergées dans les salles de classe suite à la submersion de leurs maisons, le Général Lamine CISSE s’adresse aux journalistes : « nous avons mis en place tout ce qu’il faut pour que les sinistrés rejoignent leurs maisons dans les meilleurs délais. Les opérations de pompage sont en cours et des mesures prises pour que ce qu’ils vivent actuellement ne soit qu’un mauvais souvenir ».
Soit il faut avoir des millions ou des milliards à distribuer soit il faut espérer une révolte populaire pour que le grand peuple décide d’aller vers les urnes pour faire quitter le président en fin d’exercice de mandat. Ces deux extrêmes scénarios ont fait leurs preuves au Sénégal en 2000 et en 2012. Il ne faut s’arrêter à les constater, il faut les déplorer et les dénoncer pour sensibiliser autant à l’endroit des électeurs que du côté des régimes qui entretiennent un clientélisme politique sauvage avec les deniers publics. Ces pratiques politiques et sociales ont donné naissance à un Etat privé et prédateur. Car il perpétue ces méthodes de corruption pour se maintenir au pouvoir avec les moyens humains et financiers de l’Etat. Ce type de régime devient un clan, un groupe d’intérêt qui se maintient au pouvoir pour protéger ses affaires tout en mettant sa main sur les ressources du pays. Il développe ainsi une férocité en réprimant tous ceux qui peuvent menacer cet ordre. Tout en donnant l’impression de gouverner pour tous, c’est une minorité qui a accès aux délices au pouvoir. La description de cette dynamique politiques n’a-t-elle pas été constatée et en train d’être vécue au Sénégal ? Notre réponse est affirmative. Un tel système, s’appuyant sur les pouvoirs excessifs du président de la République qui nomme à tous les postes civils et militaires avec sa forte immixtion dans les affaires des pouvoirs judiciaire et législatif, le régime en place contrôle tout.
Comme tous les sénégalais, je suis véritablement indigné par la récente sortie de Ousmane Ngom ancien ministre de la police sous Me Wade. Homme misérable, sans convictions, lâche et opportuniste….Un roman n’y suffirait pas à répertorier les insultes et odieux qualificatifs attribués à ce judas des temps modernes comme ce fut le cas de Joseph […]
Le fondement de toute politique de développement est la maîtrise de la donnée population et elle commence avec la maîtrise de l’état civil. Déjà au 1ièr siècle avant Jésus Christ dans la Rome Antique, sous l’empereur Auguste l’état civil existait et en France il est effectif dès le 16ieme siècle sous François 1er avec l’ordonnance de Villers-Cotterêts. C’est dire l’importance que les tenants du pouvoir ont très tôt donné à la maîtrise de cette donnée dans la gestion des sociétés humaines.
Dans un pavé servi par Monsieur Serigne Mbaye Thiam, ministre de  l’Education nationale, ce dernier a cru devoir me citer nommément dans sa tentative bancale de conforter la pseudo justesse de l’exclusivité de la nationalité sénégalaise exigée du candidat à l’élection présidentielle, obligé de renier une -ou certaines- de ses nationalités pour ne demeurer qu’«exclusivement» sénégalais.