Tirer à boulets rouges sur les « canards boiteux » qui gangrènent la bonne marche de ce que nous avons en commun, Sénégal, est un devoir moral pour tout citoyen animé du vrai sens de la responsabilité et du patriotisme. Ainsi, surgit le doute sur l’importance de l’obligation de réserve face à la gestion opaque des biens publics dans un état de droit. Pour dire vrai, le pusillanime n’a jamais réussi à s’ériger en bouclier contre la prévarication des auteurs ou des commanditaires de la prise d’otage de son peuple. Certes, c’est un choix difficile car il faut être prêt a payer le prix sacrificiel du refus catégorique d’aller s’abreuver aux entrailles de la canaille de la corruption ou de la concussion pour bondir sur le tremplin du grand banditisme à col blanc dont les apôtres sont de vrais prédateurs économiques qui font malheureusement mouches à tous les coups sous la casquette de leurs statuts de gouvernants.