La maîtrise des nouvelles technologies ainsi que les récents progrès de la science médicale ont conféré à l’Homme une souveraineté plus étendue sur les lois de la Nature, au point de l’inciter à la manipulation de la vie (fécondations in vitro, inséminations artificielles, congélations d’embryons, bébés-éprouvettes, mères-porteuses, etc.) ou à la destruction de la vie (euthanasie, avortement, etc.) L’émergence d’organismes para-étatiques, comme le Comité consultatif d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, en France, qui font office de garde-fous, en tempérant au besoin les ardeurs de la recherche scientifique, pour prévenir d’éventuels dérapages, mérite d’être salué. Aussi, l’absence, au Sénégal, d’une structure consultative analogue ne serait pas étrangère à la controverse – qui agite présentement le champ public -, suscitée par certaines organisations féministes, comme le Réseau Siggil Jiguéén, appuyées par d’autres structures de la société civile, comme l’Association des juristes sénégalaises, sur l’opportunité de dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse (Ivg). Des organisations féministes ont lancé une pétition, destinée au Parlement, afin que celui-ci facilite aux femmes et jeunes filles en détresse l’accès à l’avortement médicalisé, supposé pouvoir mettre un terme aux Ivg clandestines, qui constitueraient 15% de la mortalité féminine. Quid de la viabilité du fœtus, largement prouvée par la Science, et des positions de la Religion sur ce délicat sujet ?
Archives journalières : 18 octobre 2016
L’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce Sénégalais abattu par balle, refait surface. Ce 22 décembre, des coups de feu ont attiré les téléspectateurs sénégalais, non pas venant de ces nombreuses séries télévisées, mais de la Mairie de Sacré Cœur où le Maire Barthélémy Dias a eu l’idée d’assurer sa propre défense.
Monsieur le Président de la République, Permettez moi de vous dire pourquoi je ne suis pas sorti vous accueillir sous la canicule et vous applaudir comme en 2012 dans l’entre deux tours. Je me rappelle bien ce jour là, beaucoup des nombreuses doléances que nous vous avions faites ne sont toujours pas satisfaites depuis votre accession à la magistrature suprême.
Depuis quelque temps, nous, Sénégalais, avons constaté des choses qui font reculer notre démocratie sur plusieurs plans : le non-respect à la constitution, l’iniquité de la justice, la gestion obscure et inique des derniers publics, le non-respect au calendrier républicain et la trahison de la parole donnée. Toutes ces choses citées ci-haut et bien d’autres nous font dire cela. Et pourtant des citoyens sénégalais ont sacrifié leur temps, leur fortune et même leur sang pour faire cesser les dérives libérales. Aujourd’hui, le régime du président Macky Sall est en train de trahir les valeurs pour lesquels les Sénégalais se sont battus.
Les trains qui arrivent à l’heure, a-t-on coutume de dire, n’intéressent pas grand monde. Ce n’est pas mon cas. Il y a quelques semaines, j‘ai eu l’honneur de me joindre aux habitants de mon quartier, Ouest Foire, pour défendre un bout de terrain sur lequel un entrepreneur voulait installer une station services.
Mon pays, le Sénégal, est vraiment la planche où se jouent les pièces théâtrales des plus comiques aux plus cosmiques et où le ridicule ne tue pas. Les libéraux, en effet, n’ont cessé de se moquer de ce brave Peuple sénégalais, si tolérant, si humain et croyant. Mais attention à «l’eau qui dort» !
Il y a quelques mois, en vue d’une présentation, j’avais besoin d’un livre de Cheikh Anta Diop. Pour cela, je fis le tour de quelques librairies dakaroises, pensant que ce serait une formalité. Hélas, ce ne fut pas le cas, entendant de tous les libraires la même réponse : «Désolé, nous ne l’avons pas». Désespéré, J’en parlai au frère d’un ami, étudiant à l’Ucad, et qui me promit de le rechercher dans la bibliothèque de l’université qui porte son nom. En vain, le livre n’y était pas disponible. Je réussis finalement à obtenir le livre par le biais d’un cousin qui vit en France.