Par sa seconde lettre adressée au Président de la République, Abdoul Mbaye, Président de l’ACT, a démontré que les premiers décrets ayant permis l’attribution des permis de recherche dont ont bénéficié Frank Timis et ses associés, ont été corrompus par de fausses informations données par le Ministre signataire des rapports de présentation qu’il a adressés directement à M. le Président de la République.
Ce que recherchent avant tout Abdoul Mbaye, l’ACT et aujourd’hui l’ensemble de l’opposition regroupée au sein du Front pour la Défense du Sénégal, c’est l’annulation des effets de ces décrets corrompus par de fausses informations, et par conséquent le retour à la Nation sénégalaise des 30% au moins des droits sur les permis aujourd’hui mis entre les mains de Frank Timis.
Non, M. Ibrahima Sene ! Ces 30 % ne doivent pas être donnés à Total. Ils doivent revenir aux Sénégalais, qui en disposeront dans une transparence totale. Nous constatons avec regret que vous vous y opposez, préférant un statu quo qui semble faire votre affaire pour mériter votre statut d’allié. C’est triste pour l’histoire du PIT. C’est triste pour l’histoire du Sénégal.
Aujourd’hui que constate-t-on au Sénégal ? Certains dirigeants couchés, mais armés de leur pouvoir, qui souhaitent le statu quo et acceptant de spolier le pays de ses ressources naturelles, et le Peuple debout réclamant le retour de ce qui lui revient au profit de la nation et de sa jeunesse.
Pour ce qui concerne vos contorsions à la recherche de responsabilités avec le seul souci de sauver qui vous savez, retournez donc prendre des cours de droit en évitant ceux de Ousmane Khouma, estampillés APR Fouta, même si vous vous trouvez du même mauvais côté pour le Sénégal. Dans cette attente prenez le temps de consulter Wikipédia sur la notion du contreseing en général, et celle d’un décret présidentiel en particulier. Vous y apprendrez beaucoup sur les responsabilités respectives du signataire et du contresignataire. N’oubliez pas non plus de vous former sur la responsabilité pénale puisque nous sommes en présence d’un rapport signé. Et ne faites surtout pas comme Monsieur Khouma qui a déjà trouvé son coupable présumé (le contresignataire !) pour lui loger une balle dans le pied.
Mais surtout apprenez à respecter les règles minimales de la justice : commençons par des enquêtes comme nous l’avons proposé, et faisons ensuite exploser la vérité à la face des Sénégalais et du monde. Nous réitérons d’ailleurs notre invite aux Représentants du Peuple de faire usage de leurs pouvoirs constitutionnels, en créant une commission d’enquête.
Le 24 octobre 2016
Mame Khary DIENE
Porte-Parole ACT Sénégal