Telle que pratiquée au Sénégal ces dernières années, la politique – tant dans sa forme que dans son contenu, sans parler de l’attitude de nombre de ses acteurs -, ressemble beaucoup à cette machine à désespérer les hommes dont faisait mention Albert Camus lorsqu’il décriait la politique contemporaine. Elle ne brille malheureusement souvent que par sa face nocturne : chantage, népotisme, maraboutage, détournements de deniers publics, attaques ad hominem, parjure, violence verbale et physique, transhumance… sont autant de vils moyens de prédilection dont se servent les nombreux adeptes de la politique politicienne dans le pays pour atteindre leurs fins et/ou gravir les échelons.