En dehors des palabres intarissables dans des salles climatisées et des opérations d’enfumage des citoyens par quelques visites de terrains symboliques, les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, ont encore du mal à percevoir et ressentir, dans leur vécu quotidien, l’action du ministère « de l’environnement et du développement durable » face à l’ampleur et la pression des urgences écologiques qui assaillent notre pays.
Archives journalières : 31 octobre 2016
Une réaction attendue, chaque fois qu’on ose la crise au Sénégal, est le fameux « Yag baoul dara » (NDLR rien n’est à l’épreuve du temps dans le sens, il ou elle va céder aux sirènes du pouvoir aussi). Elle parle parce qu’elle veut sa part du gâteau!
Le partage du gâteau continue de plus belle : après avoir donné un morceau dudit gâteau au champion du monde toute catégorie en matière de transhumance Djibo, et fait miroiter les délices du pouvoir à Ousmane Ngom, Macky case Tanor.
Le HCCT sera installé demain. Avec Ousmane Tanor DIENG à la tête. Il va marquer son entrée officielle dans l’édifice de l’Acte III que le régime de Macky SALL construit si laborieusement, depuis cette historique date du 28 décembre 2013 qui a consacré le vote de la loi portant Code général des collectivités territoriales.
Nous avons tous constaté que depuis l’avènement de la première alternance en 2000 et de l’instauration du régime libéral, le service public au Sénégal perd au fur et à mesure son sens ainsi que son rôle principal, au détriment des citoyens, en se dépérissant et se privatisant progressivement. Ainsi, de fil en aiguille et petit à petit, les citoyens sénégalais se voient privés illégalement de certains de leurs droits légitimes, comme l’usage gratuit des services publics de l’Etat. Ces services qui sont à leur charge, parce qu’ils sont payés par les impôts des contribuables.