La prestation la ministre déléguée, chargée de la Restructuration et de la Requalification des banlieues, Mme Fatou Tambédou, vendredi dernier, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale, sur le projet de loi d’orientation sur l’habitat social, a été révélatrice d’une grave crise de gouvernance. Vrai ou faux, le réquisitoire de Mme Fatou Tambédou met à nu l’absence de contrôle que l’Assemblée nationale aurait dû exercer sur l’action gouvernementale et des failles managériales qui caractérisent la manière dont le Premier ministre conduit son équipe gouvernementale. Pour cette raison, je m’inscris, en porte-à-faux contre la thèse qui voudrait nous faire avaler que Mme Tambédou était fautive dans ce scandale gravissime, qui témoigne de la faiblesse de nos institutions et de l’incurie des hommes qui les animent.