Si on regarde sur cette photo on peut facilement identifier entre autre Ousmane Tanor Dieng, Djibo Laity Ka, Serigne Diop, Moustapha Niass,Abdoulaye Bathily, Magatte Thiam et Pape Ousmane Sakho. Si le Soleil les a titré les hommes du changement en 1993, 23 ans après on peut dire que ces hommes n’ont rien changé à la […]
Archives journalières : 1 novembre 2016
La prestation la ministre déléguée, chargée de la Restructuration et de la Requalification des banlieues, Mme Fatou Tambédou, vendredi dernier, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale, sur le projet de loi d’orientation sur l’habitat social, a été révélatrice d’une grave crise de gouvernance. Vrai ou faux, le réquisitoire de Mme Fatou Tambédou met à nu l’absence de contrôle que l’Assemblée nationale aurait dû exercer sur l’action gouvernementale et des failles managériales qui caractérisent la manière dont le Premier ministre conduit son équipe gouvernementale. Pour cette raison, je m’inscris, en porte-à-faux contre la thèse qui voudrait nous faire avaler que Mme Tambédou était fautive dans ce scandale gravissime, qui témoigne de la faiblesse de nos institutions et de l’incurie des hommes qui les animent.
L’institutionnalisation du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) apparaît nécessaire dans un contexte marqué la suppression du Sénat et l’avènement de l’Acte 3 de la Décentralisation. Dès lors, il fallait, d’une part, éviter le retour de cette institution dans notre dispositif institutionnel et l’empiétement sur la mission dévolue au Conseil économique social et environnemental (CESE), d’autre part, permettre aux élus locaux de participer à l’élaboration des politiques publiques concernant leurs domaines de compétences. A cet égard, il aurait été plus judicieux, que le HCCT dépasse la posture d’institution consultative mais qu’il ait l’initiative législative dans les domaines de la décentralisation et du développement territorial chaque fois que le projet rencontre l’adhésion d’un dixième de l’ensemble des élus locaux consultés à cet effet. Ce qui donnerait plus de prééminence à la décentralisation. La problématique a été largement abordée en son temps, dans ma contribution intitulée « Forme républicaine et d’organisation de l’Etat ».
Cette question génère des oppositions manifestes et enrichissantes entre économistes. Devant l’instabilité financière qu’induit le système bancaire à couverture fractionnaire, la majorité des économistes répondent NON à cette interrogation qui est au cœur de notre réflexion.
Face à des ennemis identifiés et une menace étrangère iminente, nous serons tous prêts au combat, prêts à en découvre. Nous nous battrons tous, sans concessions pour protéger nos enfants, nos parents, nos amis et nos biens.
La mère d’Ibrahima Samb, ce taximan qui allait se marier ce 13 Novembre est dans le désarroi. Son unique fils qui parcourait dignement les artères de Dakar à bord d’un taxi jaune noir, s’en est allé brusquement, et de manière cruelle. Une balle de pistolet a « écrabouillé » son crâne en quelques secondes dissipant les espoirs de toute une famille et semant la peur et l’angoisse dans toute une Nation. Une petite dispute est passée par là, lui comme son tueur, n’ont pas réussi à se contenir, ni à verser leur colère dans la maitrise de soi. Ils se sont laissés vaincus par la provocation, et par l’excès d’injure avant que l’irréparable ne soit commis.