«Mes progrès en allemand m’avaient, enfin, permis, de lire des poésies de Goethe dans le texte. Ce fut une révélation, qui m’amena à relire, d’un esprit plus attentif, les grandes œuvres du Maître. Dans ma minuscule bibliothèque je plaçais, maintenant, Faust et Iphigénie à côté de l’Enéide, des Pensées de Pascal et des Dialogues de Platon, devenus mes livres de chevet.» Léopold Sédar Senghor: «Le Message de Goethe aux Nègres nouveaux», In: Liberté I, Paris, Le Seuil, 1964, p. 83.
Archives journalières : 3 novembre 2016
J’aurai besoin de prime abord, de saluer la mesure courageuse et pertinente du ministre de l’Education nationale et de ses techniciens, matérialisée par la lettre Nº 00005372 du 14 octobre 2016, qui consacre la suppression progressive de certaines Lv2 (russe, italien, allemand). Cette disposition aura sans nul doute des conséquences pour ces quelques professeurs habitués à dispenser leurs cours dans ces langues étrangères, mais «on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs».
Il arrive des moments où le silence est un crime. A chaque époque de l’histoire des hommes se sont levés pour apposer leur véto face à l’injustice, à l’intolérance…au mal. Ma fibre saint-louisienne m’oblige de parler. Saint –louis est malade, ndar est dans le coma. Certains m’approuveront tandis que d’autres me critiqueront. Qu’importe. Pourvu qu’ils me lisent et peut-être je pourrais susciter leur réflexion.
Le processus de mise en place du haut conseil des collectivités territoriales a vécu. Le projet a été validé et les membres devant le composer ont été élus et où nommés. Le décret portant organisation et fonctionnement de l’institution ne diffère pas tellement des autres institutions qui l’ont précédée. Certains observateurs et analystes politiques, de simples citoyens ont marqué leur désaccord par rapport au projet. J’en faisais partie. Mais maintenant que le président a usé de ses prérogatives, acceptons le, mais soulevons quelques considérations d’ordres techniques et non politiques qui nous permettront peut être de partager nos inquiétudes par rapport au projet.