D’un regard attentif, au Sénégal, on a tendance à avoir la perception selon laquelle nous sommes gouvernés par les mêmes hommes de l’accession à l’indépendance jusqu’au lendemain de la célébration du demi-siècle de celle-ci.
Archives journalières : 5 novembre 2016
Je suis OUTRE que l’état sénégalais ait décidé de supprimer l’enseignement de l’allemand, surtout si le motif évoqué est de privilégier l’éducation aux sciences. J’ai alors fait quelques recherches sur la valeur scientifique de la langue allemande.
Dans le classement annuel 2016 de la Banque mondiale, le Sénégal se classe 147e sur 190 pays contre 161e sur 189 l’année dernière. Nous ne devançons que 42 pays et nous sommes à la traine derrière des pays comme la Gambie, le Mali (pays en guerre) ou le Cap-Vert. Nous partageons la même classe que des pays aussi sinistrés que l’Irak, la Libye ou l’Afghanistan.
N’ayant jamais eu le courage d’un lanceur d’alerte ou la force d’un « machiavéliste », je prends ma plume aujourd’hui pour représenter « une voix » parmi celles de la couche défavorisée de notre cher pays. La politique telle que menée au Sénégal, avec une prédation démesurée, une stratégie inexpliquée et un régime dispersé, depuis plus de 50 ans me révolte ! Nous ne pouvons plus concevoir au Sénégal la politique comme une source de gaspillage, de blanchiment, de règlement de compte, de trafic d’influence mais également de partage de nos Biens PUBLICS par une infime minorité et ceci depuis des années. A quand le nivellement par le bas ? A quand le respect des engagements pris devant le peuple ? A quand la fin du gaspillage de nos deniers publics ? Ne Pensez-vous pas qu’il est temps qu’on renouvelle 98% de la classe politique au Sénégal (pour ne pas dire 100%) si nous voulons nous sortir de ce ventre mou du classement des pays les plus pauvres du monde ?
La création du ministère délégué chargé de l’Aménagement et de la restructuration des banlieues en 2014 est l’une des innovations majeures du gouvernement et, sans doute, un marqueur de la volonté politique de l’Etat de refonder notre politique nationale en matière d’urbanisme et d’habitat et, plus spécifiquement, de prendre à bras-le-corps la problématique des inondations et de la gestion de l’habitat et du cadre de vie dans les banlieues. Bien que des avancées significatives aient été constatées dans la mise en œuvre de cette politique, les résultats sur les terrains restent mitigés et recommandent une réorientation des démarches, des méthodes et des actions.