Madiambal Diagne défendant de manière dithyrambique le Président Macky Sall nous informe qu’ «en septembre 2015 à Antalya (Turquie) et l’année suivante à Ghuanzhou (Chine), le chef de l’Etat du Sénégal se fera applaudir, à tout rompre, devant le gotha du G20 pour sa vision du monde et sa gouvernance.
Archives journalières : 14 novembre 2016
La Constitution de la République du Sénégal, dans son préambule stipule : « Le peuple du Sénégal souverain,…affirme…son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu’au principe de bonne gouvernance… » Dans son article 8, elle nous garantit le droit à l’information.
Les contrats de partenariat PPP constituent de nos jours une nouvelle forme de gouvernance destinée au développement des infrastructures en Afrique. Ils sont un mode de contractualisation et de gestion très puissant pour optimiser la commande publique, mais qui reste très complexe par rapport aux techniques financières classiques.
Avec la découverte récente d’importants gisements de pétrole et de gaz, le Sénégal consolide sa position de pays minier et va rejoindre le cercle privilégié des États pétroliers et gaziers. Mais si ces deux ressources constituent des facteurs essentiels de croissance, elles exigent des choix lucides de politiques publiques tant en ce qui concerne les conditions d’exploitation (le droit des contrats de concession) que les politiques publiques, notamment d’allocation des ressources. Dans l’analyse de cet encadrement qu’il convient d’appeler le processus minier nous identifions trois contextes majeurs qui imposent à l’Etat des contraintes spécifiques et une vigilance particulière. Il s’agit de l’environnement international qui détermine grandement les conditions d’exploitation du secteur minier, l’architecture institutionnelle et juridique qui préserve la capacité de mobilisation des ressources budgétaires de l’Etat et les politiques publiques et d’allocation des ressources.
Assurément, Khalifa Sall vit les moments les plus difficiles de sa longue carrière politique. En effet, il fait face à un grand dilemme. Soit il abandonne toute velléité de rébellion et se range tranquillement derrière Tanor, attendant son heure, soit il claque la porte du parti et s’en va assumer son destin. Cependant, quel que soit son choix, celui-ci sera lourd de conséquences.