Les habitants de ce quartier populeux de Dakar viennent tout juste d’apprendre la triste nouvelle. La veille au soir des jeunes qui discutaient entre eux en sont venus aux mains et l’un d’eux à été mortellement poignardé. A plusieurs centaine de kilométres de là, dans une localité chaude et aride en ce mois d’octobre, un attroupement venait de se former devant une pharmacie. Un vendeur ainsi que son vigile gisaient dans une mare de sang. Une bande de délinquant totalement dépourvue d’émotion leur avait passé le couteau sous la gorge. Enfin le commissaire de police Diarra, le meilleur brigadier de la mondaine, le dessus du panier, le top des tops, le super flic, la référence de toute la flicaille sénégalaise avait aujourd’hui un hote particulier. L’homme devant lui, qui s’est rendu de lui-même jusqu’au poste de police, venait de lui apprendre qu’il venait de tuer sa femme. Et que c’était un accident. Elle lui avait refusé un acte sexuel. Dans un village de la zone sylvopastorale, une petite querelle s’était produite la semaine dernière entrainant la mort d’un petit berger. L’homme qui l’avait abattu avait remarqué qu’à chaque fois qu’il voulait se rendre dans les bois, la porte qui donnait à l’arrière cour et qui était mitoyenne à l’autre concession était fermée. A chaque fois qu’il en parlait au petit berger, ce dernier lui répondait qu’il voulait empecher le betail d’acceder au grenier. Ce jour là, il avait juste appeler le berger et lorsque celui-ci fut en face de lui, il pointa une arme artisanale sur sa tete et appuya sur la détente. Le projectile s’éjecta du canon à la vitesse de 280 métres par seconde sur une distance de moins de six metres et causa des dégats énormes sur le crane du petit berger qui mourra avant meme d’avoir touché le sol. Là s’arrete la fiction.