La civilisation industrielle, impulsée par le culte du productivisme et des taux de croissance illimités, est actuellement entrée dans la dernière phase de destruction de la planète : les mers du monde se meurent sous les effets accumulés de la surpêche et des déversements sauvages de produits chimiques et d’ordures solides, les aires agricoles, pastorales et forestières diminuent de façon drastique alors que la population mondiale ne cesse de croître et de vivre des crises alimentaires récurrentes, le nombre des réfugiés économiques et climatiques est en hausse constante, alimentant ainsi les tensions intra et intercommunautaires dans toutes les régions du globe. Aucune région, ni aucune communauté dans le monde ne sont aujourd’hui épargnées par les effets dévastateurs des changements climatiques.