Dans son diagnostic des problèmes liés aux reformes pour l’efficacité des services publics, McCourt (2013) a identifiée six questions fondamentales dont les réponses ont toutes convergé sans équivoque vers la question de la performance des agents de l’Etat et de l’administration publique : une administration publique « wébérienne » et le renforcement des capacités, la décentralisation, la réforme de l’emploi publique et des salaires, le nouveau management dans le public, les reformes pour l’intégrité et l’anti-corruption, les reformes « bottom-up ».
Archives journalières : 24 novembre 2016
L’homme moderne est celui qui sait s’endetter, a-t-on coutume de dire. Cependant un surendettement chronique ne peut mener qu’au chaos ou à la catastrophe. Des drames conjugaux ou familiaux en résultent très souvent. En effet, le moins que l’on puisse … Continuer la lecture →
La peine de mort : voilà encore un débat qui refait surface au Sénégal, comme d’autres débats et qui, le temps d’une rose, va encore vite se faner et ses pétales enfouies dans les terres de ces sujets qu’on agite tant que la mémoire de l’homo senegalensis reste illuminée par la thématique. Avant-hier, on épiloguait sur les nombreuses morts causées par les accidents de la route. Malheureusement, le décor reste le même, le nombre de victimes s’amplifie, les situations à risque chaque jour se font vives. Malheureusement, les solutions ne sont jamais au rendez-vous. Hier encore, nous finissions de nous épancher sur le sort de nos petits talibés livrés à eux-mêmes dans les rues de Dakar, puis un matin, plus rien, nous sommes passés à autre chose. Il faut regretter la perte d’un être humain, d’une vie… Je m’incline devant la mémoire de ces personnes qui ont perdu leurs vies, ça aurait pu être moi, toi, nous, vous…
Les jeunes filles de nos jours foulent aux pieds les mœurs et valeurs jadis connues dans les sociétés africaines en général et en particulier dans celle sénégalaise. L’on assiste à l’ère de la génération dite Y. Elles sont la plupart du temps collées à leurs portables, casques aux oreilles. Elles se soucient peu de leur avenir et se rebellent même parfois contre l’autorité parentale. Heureusement, il y a des exceptions. Certaines filles, conscientes que ce monde est éphémère, essaient d’incarner les valeurs qu’avaient nos vaillantes grand-mères et mères et qui font l’originalité de la culture sénégalaise; Syni fait partie de ce lot ô que restreint.
Comme tous mes compatriotes, je pleure la mort atroce de la dame Fatoumata Makhtar Ndiaye lâchement assassinée par son presque-fils à un moment où le Magal se déroulait dans la vénérée Touba.
La politique est bien définie généralement comme l’art de gérer les affaires de la cité partout dans le monde. Au Sénégal si l’on revient à la raison d’être de la politique elle-même définie au sens commun donne l’art de mettre en place des stratégies visant à conquérir le pouvoir afin de gérer les affaires publiques, se remplir les poches et celles des proches au désavantage de l’intérêt général, celui des Sénégalais.
Depuis quelques temps, à chaque fois, qu’il y a un crime odieux, certaines personnes en profitent pour réclamer le retour de la peine de mort. Je comprends bien l’émotion et l’indignation suscitées chez une bonne frange de l’opinion en de pareilles circonstances. Mais je refuse de subir un terrorisme intellectuel en donnant caution au retour de la peine de mort. Je suis foncièrement et humainement contre la peine de mort. La justice comme on l’apprend aux étudiants de première année de droit, ce n’est pas la vengeance.