C’est ainsi que le Coran définit le châtiment comme moyen de dissuasion de tous les criminels potentiels. Bien que l’Islam distingue deux auteurs pour un même geste.
Archives journalières : 29 novembre 2016
Tous les citoyens, toutes les citoyennes, tous les démocrates de ce pays, hors de cette lourde coalition Bennoo Bokk Yaakaar bien entendu, ont constaté, avec amertume, le rythme de caméléon avec lequel se déroule le processus des inscriptions sur les listes électorales. Ce processus pose vraiment problème et devrait inciter les citoyens à réagir vigoureusement. On devine aisément, si on considère cette lenteur (choisie) du processus, que le Président de la République et son très dévoué Ministre de l’Intérieur ont bien une idée derrière la tête, qu’ils vont mettre en œuvre sans état d’âme si on n’y prend garde.
Avec le meurtre abjecte de Mme Fatoumata Makhtar Ndiaye, vice présidente au Cese, la peine de mort est redevenue au Sénégal un sujet d’actualité comme en 2013. C’est le thème que nous avions personnellement abordé le vendredi 31 mai 2013 lors de notre « bayaan » à la mosquée de notre quartier. Le vendredi 25 novembre 2016 également (trois ans et demi après), nous avons repris le même sujet dans les mêmes circonstances. Et dans la soirée, nous avons suivi un débat dans l’émission « Jakarloo » de la Tfm où étaient invités l’imam Ahmadou Makhtar Kanté et le député Seydina Fall alias Boughazelli à qui nous exprimons toute notre sympathie. En 2013 déjà, c’est lui qui avait suggéré le rétablissement de la peine de mort lorsque notre pays était secoué, comme aujourd’hui, par une série de meurtres. Il reste constant sur sa position et vendredi, sur le plateau de la Tfm, il était imperturbable malgré certaines tentatives de le tourner en dérision.