La dégradation de l’environnement physique et moral durant les années d’ajustement structurel et de lutte contre la pauvreté a fini par aliéner le mental des populations. À l’échec des départs mal négociés lors du dégraissage de l’administration et de la restructuration bancaire des années 80, s’ajoutent une paupérisation grandissante des populations, toutes classes sociales confondues, et une impécuniosité qui explique à son tour la faiblesse de la puissance de l’autorité : cette faiblesse morale frappe et tue. L’absence ou l’excès d’eau détermine les relations entre les populations et rend un mauvais service à l’ajustement structurel, base de l’austérité.