Dans l’antiquité grecque, le démagogue, le flatteur, le manipulateur d’opinion était le sophiste ; aujourd‘hui il est politicien et/ou journaliste. Le sophisme qui a réussi à monter toute une société contre un homme intègre et perspicace dans la quête sobre et inlassable de la vérité est très ingénieux. Mais le plus désespérant c’est que le sophisme est toujours de mode : il a réussi à infecter une bonne partie de la presse pour en faire une rampe de lancement de son ascension politique. La presse au Sénégal est en train de passer de contre-pouvoir à «moyen de pouvoir» parce qu’une poignée de personnes l’a détournée de sa vocation originelle pour en faire un moyen de promotion personnelle. La presse qui aurait dû protéger le peuple et la démocratie contre les abus et les mensonges du pouvoir est devenue le prolongement de celui-ci.
Archives journalières : 3 décembre 2016
Dans un monde fortement marqué par les progrès scientifiques et techniques, il est manifeste que les hommes ne cessent de montrer une admiration extraordinaire envers les disciplines scientifiques. Ils sont convaincus que les problèmes auxquels les hommes sont confrontés trouvent nécessairement des solutions dans les sciences. Notre pays, le Sénégal, s’inscrit dans ce contexte d’espérer sortir du sous-développement par la promotion de l’enseignement des disciplines scientifiques. En d’autres termes, nous pensons que l’apprentissage des mathématiques et des sciences physiques est la clef qui ouvre les portes qui mènent vers l’émergence. Selon cette perspective, les matières littéraires et les langues doivent être supprimées de notre système éducatif si nous voulons être un pays développé.
Le Samedi 19 Novembre 2016, les disciples mourides, de l’intérieur comme de l’extérieur du pays, avaient fini de rallier la ville sainte de Touba pour célébrer, auprès de leurs guides spirituels, le Magal. C’est durant la matinée de cette journée de ferveur religieuse, pour une partie de la communauté musulmane du Sénégal, que les médias ont attiré l’attention vers la capitale Dakar, dans sa banlieue, pour relayer l’information sur le meurtre de la cinquième vice – présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (C.E.S.E.), Mme Fatoumata Makhtar Ndiaye. Un meurtre qui vient s’ajouter à une série d’actes macabres commis dans le pays durant ces derniers mois de l’année 2016. Une douzaine de cas de meurtres recensés dans le pays en l’espace de deux (02) mois, selon l’ONG Jamra présidée par Imam Massamba Diop. Un vrai phénomène de société.
«Je n’ai aucun préjugé à l’encontre du peuple allemand. J’ai une vive admiration pour leurs magnifiques qualités de courage et d’esprit ainsi que pour leurs réalisations scientifiques et artistiques».
« La violence, sous quelle forme qu’elle se manifeste, est un échec ». Jean Paul Sartre/ Situation 2.