Une analyse attentive des discours critiques de nombre de sénégalais sur les marabouts démontre, à notre avis, non pas, comme l’on peut être tenté de le penser, une négation radicale de la légitimité du statut et de l’utilité de ces derniers dans la société. Mais plutôt une frustration suscitée par le fait que beaucoup d’entre eux ne jouent pas toujours le rôle socioreligieux et multiple leur étant dévolu.
Archives journalières : 9 décembre 2016
Déjà en 1951, l’économiste allemand Fritz Sterneberg soutenait la thèse selon laquelle qu’« il y a une chance pour un développement social-démocrate dans le monde ».
La brouille, entre Macky Sall et le milliardaire Harouna Dia, s’est invitée à l’audience accordée par le président à une délégation de militants et sympathisants du département de Kanel (Matam). Une rencontre objet de satisfaction pour les hôtes du président, après la confirmation de Daouda Dia comme coordonnateur de l’Apr à Kanel.
Ce vendredi 9 décembre 2016, est célébré la journée internationale de lutte contre la corruption. Cette journée consacrée depuis 2008 par les Nations Unies, commémore le lancement de la Convention universelle de lutte contre la corruption qui est entrée en vigueur en 2005. Une occasion pour le gouvernement du Sénégal, qui ne manquera sûrement pas de lister les réalisations du régime en matière de bonne gouvernance. Une chose est cependant certaine, il ne s’interrogera pas objectivement sur leur efficacité dans la lutte contre la fraude en générale et en particulier contre la corruption.
Suffit-il de célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète (PSLF) pour guérir de nos maladies ?
Le triptyque pouvoir exécutif, pouvoir législatif, pouvoir judiciaire est l’ossature même de la République et de l’Etat de droit. En principe, il n’y a pas de relations hiérarchiques, ni de prééminence, encore moins de préséance entre les trois pouvoirs. En réalité, il ne fait aucun doute, au Sénégal, que le pouvoir législatif est totalement inféodé au pouvoir exécutif. Toutes proportions gardées, le pouvoir judiciaire est aux ordres de la chancellerie, elle-même dépendante de l’Exécutif. Une tutelle qui gère la carrière de ces fonctionnaires de l’Etat placés sous son autorité, avec tout ce que cela comporte comme pouvoir d’influence. A quelques exemples près, dont l’ex-procureur Ousmane Diagne, «exécuté» et dont le seul «tort» a été de refuser d’être un béni oui-oui à la solde de l’Exécutif, l’ex-président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Abdou Aziz Seck, son successeur et actuel patron de la structure, Magatte Diop, ainsi que bon nombre de leurs collègues, qui sont des hommes d’honneur, qui ne reconnaissent au-dessus d’eux aucune autorité autre que la loi, beaucoup de magistrats sont aux ordres. Avec l’existence décriée d’un ministère de la Justice qui ôte toute velléité d’indépendance de juges devant rendre la justice au nom du Peuple sénégalais, et non soumis à des décisions sous forte influence du pouvoir en place, il est illusoire de prétendre à une justice indépendante.