C’est le 26 juillet 2016 que j’avais publié un article intitulé : « la diplomatie sénégalaise à l’épreuve de la crise turque »… Je disais alors que pour être préventive, la diplomatie sénégalaise aurait dû prendre les devants et anticiper le règlement de l’affaire de « écoles turques » avant que cela ne débouche sur une crise diplomatique. On ne m’avait pas écouté ; résultat : l’État du Sénégal a été sommé par l’État turc d’accepter le changement de la gestion de l’école par la fondation Maarif. Cette décision a provoqué l’ire de certains Sénégalais qui s’agitent pour faire annuler la décision de l’Etat ! Pour une fois, je vais paraître comme un défenseur de nos Autorités !
Archives journalières : 16 décembre 2016
L’agriculture sénégalaise a connu différentes politiques et turpitudes au cours des dernières décennies. Mais, depuis 2012, une nouvelle volonté politique accompagnée de moyens financiers, humains et techniques pour sa mise en œuvre, semble vouloir changer la donne d’une manière radicale.
Alors que les artisans s’attendaient à voir le Premier ministre ou à défaut le ministre de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat (Mfpaa) Mamadou Talla venir inaugurer le Centre de formation en cordonnerie et bijouterie pour un montant de 150 millions, financé par l’Uemoa au Centre de formation artisanale (Cfa) Delafosse le 13 décembre 2016, c’est le directeur de l’Artisanat tout seul, accompagné par le directeur de l’Apda Pape Hamady Ndao, qui viendra représenter le ministre. Aucun membre du cabinet du ministre n’a fait le déplacement. A ses côtés, M. Gustave Diasso directeur de l’Artisanat et du tourisme représentant le président de la Commission de l’Uemoa, qui a fait une importante et instructive communication.