C’est à comprendre que le président Macky Sall n’a aucune volonté politique ni vision pour une souveraineté économique pour le Sénégal qu’il dirige. Défendant le CFA comme une bonne monnaie à garder, le président Macky Sall avoue son échec d’avance pour ce qui est de l’indépendance économique du Sénégal.
Un président qui confirme de jour en jour sa soumission envers les caprices de la France et son système colonialiste moderne. Le président Macky Sall plébiscité Leader africain par la France, n’est en fait qu’un Dealer qui dispatche les ressources sénégalaises aux français et cela il fait sans gêne, ni honte.
Il faut quand même être un président avec zéro patriotisme pour ne pas prétendre à une souveraineté économique pour son pays. Il faut être un président vraiment manipulé par la France pour ne pas s’inspirer de l’Afrique anglophone et maghrébine qui avancent en tout parce qu’ils ont mis en priorité leur indépendance économique, peut être pas avec des monnaies internationales mais qui se valent en échange.
Même la découverte du Pétrole et du Gaz ne motivent pas le président Macky Sall pour prétendre à une souveraineté économique, il préfère tout confier aux français sous motif de partenariat (comprenez Partage). Le Sénégal est vraiment mal barré. L’Afrique francophone n’a jamais eu un président aussi soumis et favorable à la France.
Pourtant ce président qui défend aujourd’hui le CFA a tous ses biens en devise de Dollars et Euro. Oui, quand on pèse 8 milliards de francs CFA (sans le travailler), sans compter les biens immobiliers et comptes bancaires un peu partout en Europe, Amérique et Dubaï, on ne peut pas se soucier de la faiblesse du CFA. Tous les économistes sénégalais et d’ailleurs sont d’accord que la France tient une bonne partie de son économie grâce au CFA qu’il gère et nous impose.
Il a fallu Macky Sall, un président qui ne suffit qu’au titre de président, un homme qui pouvait marquer l’histoire au Senegal et en Afrique… on retiendra de lui un président soumis au colonialisme français, sans ambition aucune, ni programme économique pour son pays.
Tahirou Sarr
Conseiller et Analyste Politique