Est-ce une malchance, ce malheur que vive tout sénégalais dans son quotidien ? Est-ce une malédiction, d’être gouverné par ces nuls ? Ces gens qui nous endorment par la politique du bâton et de la carotte : le bâton pour les vrais patriotes comme Ousmane SONKO, Bamba FALL…, mais la carotte pour ces opportunistes corrompus que vous connaissez bien. Vraiment une telle politique est indigne de quelqu’un qui a partagé, expérimentalement, le vécu quotidien des sénégalais. Qui, parmi eux, prétend-il ne pas être au courant de la misère que vive le peuple ?
On est tous témoins de la souffrance des sénégalais de SENGHOR à DIOUF en passant par WADE. Pour masquer leur incapacité, ils nous tympanisent de manière démagogique de théories surchargées de slogans stupides qui nous mènent fatalement vers l’impasse.
N’est-il pas temps de décrier notre ras-le-bol, notre intransigeance, notre inclémence en vers ces individus qui nous gouvernent ? Auraient-ils une pierre à la place du cœur ? Ou bien seraient-ils réellement des sénégalais ? Le Sénégal a toujours loué les valeurs de noblesse dont ils prônent, aujourd’hui, le contraire. Pourquoi acceptent-ils d’être maîtres d’œuvres de la destruction de notre chère patrie ?
Sur le plan de l’Education, l’Etat sabote. Il ne se soucie pas du niveau des enseignants qui ne cesse de dégringoler. La majeure partie ne sait même pas formuler une demande manuscrite correcte. Le niveau des élèves et étudiants témoigne d’une médiocrité incontestable. On se pose la question : comment font-ils pour réussir leurs examens. Nos gouvernants savent-ils réellement que cette école agonisante a le rôle exclusif de former les futures élites chargées de prendre la relève ?
Sur le plan sanitaire, la quasi-totalité de nos dirigeants prennent l’avion pour se faire soigner. Ceci est une preuve suffisante de leur mauvaise politique de Santé. Chaque jour, on rencontre des cas dignes du moyen âge : des gens qui meurent dans la rue parce qu’ils n’ont pas d’argent pour se payer le ticket d’hôpital ou parce qu’ils n’en ont pas pour acheter les ordonnances prescrites après consultation. Que la paix du Seigneur soit sur tous les sénégalais atteints de cancer : aujourd’hui l’appareil de radiothérapie du service de cancérologie de l’hôpital Aristide Le Dantec est en panne depuis des jours. Et pourtant c’est sur le dos des misérables contribuables que nos dirigeants se payent les hôpitaux les plus chers d’Europe et d’Amérique pour leur santé et celle de leur famille.
Sur le plan social, les grèves récurrentes et sans solution des enseignants, des professionnels de la Santé et autres montrent les limites du pouvoir politique. Des déclarations contradictoires de nos dirigeants face à des préoccupations fondamentales prouvent que notre pays a un problème de leadership. Une fois, notre Premier Ministre se permet de dire : « ce n’est pas au gouvernement de créer des emplois pour les jeunes ». Une telle allégation n’est-elle pas synonyme de fuite de responsabilité ? Ou bien n’est-elle pas une absence de politique d’Emploi.
Sur le plan économique, les mots manquent pour qualifier ce qui se passe au Sénégal. Cependant des démonstrations, d’une rare pertinence, effectuées par nos valeureux compatriotes tels que Baba AIDARA, Ousmane SONKO, Birahim SECK… devraient suffire. Pourquoi les rapports des organes de contrôle comme l’Inspection Générale d’Etat, la Cour des Comptes, l’OFNAC… ne parviennent jamais entre les mains du juge. Il est temps que l’acte des terroristes financiers, ces pilleurs sans scrupule soit jugé. Il est l’heure que la carte de l’APR cesse d’éloigner du juge et de la justice.
Sur le plan judiciaire, c’est comme si nos institutions sont réduites au pouvoir législatif exercé par les députés et au pouvoir « judico-exécutif », entre les mains du Chef de l’Etat. Du fait de cet imbroglio, certains sont en prison parce que le Président le veut, comme des délinquants sont libres sous ses ordres. Dans une telle situation, on veut bien connaître le rôle des magistrats dans notre justice : le juge bénéficie-t-il toujours de son droit de faire appliquer la Loi sur Tout citoyen qui la violera ? De même, les parquetiers, connus sous leur dénomination de maîtres des poursuites, ont-ils toujours le droit de poursuivre Tout présumé hors la loi ? Si la réponse à ces deux questions est « non ! », nous nous permettons de juger, sans parti pris que notre justice n’est pas indépendante. Et à ce point de vue, notre Président deviendrait dangereusement un vrai Yaya DIAME national.
N’est-il pas venu le moment de dire non à tous ces dérives dont nous serons les seuls à subir les conséquences désastreuses ? Car ces bourreaux quitteront le Sénégal dès la fin de leur mission. Dites-moi où est parti Léopold Sédar SENGHOR après son départ du pouvoir, où sont Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE ? Ils ont tous quitté notre pays pour leur vraie patrie : la France.
Tout compte fait, n’est-il pas l’heure d’œuvrer pour l’indépendance totale de notre patrie ? Ne soyons pas divisés. N’acceptons pas d’être corrompus. Sachons que nous demeurons les seuls piliers aptes pour développer le Sénégal. Un pays très riche et prospère qu’on ne saurait laisser entre les mains de leaders peu ambitieux et corrompus. Un tel contexte qui rappelle les propos du Président Ousmane SONKO : « Frères et sœurs sénégalais, nous ne sommes pas pauvres, on nous appauvrit. »
Assane Bocar NIANE
Parcelles Assainies- Dakar
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