L’acharnement contre le secrétaire général Ousmane Tanor Dieng n’est pas un fait nouveau et remonte aux années 90. La presse et l’opposition de l’époque s’étaient invitées dans les débats épiques oraux et épistolaires entre Réformateurs et Refondateurs, prenant fait et cause pour les premiers.
Ce combat pour la déconstruction du Parti socialiste et l’élimination politique du secrétaire général Ousmane Tanor Dieng n’a jamais cessé et se poursuit à travers une dissidence mal assumée des «superstars» qui ne sont pas les leaders du Parti socialiste réel.
Les quatre garçons dans le vent qui mènent la jacquerie bénéficient manifestement du soutien des ennemis jurés de OTD et de son parti, qui ne ratent jamais une occasion de tirer sur lui. Des ennemis jurés qu’il n’a pas choiss, qui l’admirent et lui reprochent paradoxalement d’être brillant dans ses habits d’homme d’Etat et d’humain tout court. C’est méchant certes, mais humain.
Le grand tort de Ousmane Tanor Dieng aura été de taper dans l’œil des Présidents Abdou Diouf et Senghor, d’avoir été leur serviteur fidèle, honnête et compétent. Son crime, c’est d’avoir bien organisé la résistance à l’enterrement du Parti socialiste programmée au lendemain de la première alternance. La haine et l’envie sont d’ailleurs si fortes qu’une opinion parle souvent de congrès sans débat, alors que de mémoire de socialiste, je n’ai jamais assisté à un congrès avec débat. Cette même opinion semble cautionner le saccage de la Maison du parti ainsi que l’agression des membres du Bureau politique. Ici, l’agresseur est béni et la victime accusée d’avoir traduit des anges en justice.
Mieux, pour des raisons personnelles, alimentaires, inavouées, mais connues, nos camarades «dissidents» reprochent au Parti socialiste sa présence dans la coalition Benno bokk yaakaar. Le Parti socialiste n’a pas attendu l’accession du Président Macky Sall au pouvoir pour participer à leur insu à la mise en œuvre de la coalition. Il est membre fondateur de Benno bokk yaakaar, créée en 2012 entre les deux tours de l’élection présidentielle, et avait décidé dans ce cadre de prendre part à l’exercice du pouvoir en cas de victoire. Nos camarades renvoient l’image d’un orchestre composé de chèvres qui dansent et chantent faux sous les applaudissements d’un public d’hyènes. Que seraient devenus ces stars sans l’aval, le soutien et la bienveillance de OTD qui voulait faire d’eux des leaders affirmés, capables de mener à ses côtés le combat pour le triomphe du Parti socialiste en respectant les étapes nécessaires à son succès. Oui «Mbëgué dou mat ngor mat.»
Et ils ont choisi d’être des «stars» et d’être les bras armés des ennemis du Parti socialiste. Qui trahit Tanor pour devenir ou rester député auprès de Khalifa trahira ce dernier pour des raisons similaires. Barthélemy ne sera pas député de la coalition Bby, car n’étant plus le responsable national des Jeunesses socialistes depuis le dernier congrès. Pikine n’investira pas Idrissa Diallo qui a manœuvré avec tact la dernière fois pour voler le poste du département. Ils auront forcément une nouvelle coalition de circonstance.
Mais ils ne triompheront pas du Ps et il faudra désespérer de ce dernier s’il doit s’identifier à travers Bamba Fall, Barthélemy Dias, Idrissa Diallo et Khalifa Sall, à l’exclusion de Mamadou Faye à Fatick, Cheikh Cissokho à Tamba ou Birahim Diagne à Louga, Libasse Djité à Pikine, Mar Diouf à Rufisque, Mame Bounama Sall, Serigne Mbaye Thiam, Doudou Issa Niasse, entre autres, qui seraient eux et leur base si insignifiants aux yeux de l’opinion. Le Ps, fort de son élite pertinente et de l’engagement de ses militants, poursuivra derrière le président Ousmane Tanor Dieng son travail de massification et de renforcement afin de réussir sa mission principale de reconquête et d’exercice du pouvoir.
Ibra FALL
Secrétaire général 22éme coordination B
Chargé de la comm de l’union dptale de Pikine
ibra.fall0553@gmail.com