Chers compatriotes, Depuis un certain temps j’observe et j’analyse ce qui se passe dans notre pays. En même temps je reçois et je sens la souffrance des délaissés du pouvoir public. Je puis vous dire que dans l’ensemble du pays je n’ai pas vu un secteur qui est géré de façon efficace, transparente et saine. […]
Archives journalières : 13 février 2017
Depuis Dubaï où il séjourne, le Président de la République s’est violemment attaqué à nos compatriotes dont le seul tort est d’avoir dénoncé, argument à l’appui, les manquements graves et le laxisme dont son gouvernement s’est rendu coupable et qui ont occasionné d’inutiles souffrances chez des centaines de Sénégalais. Ses propos sont inutilement offensants et discourtois. Les voici: « Il faut que certains gens aillent chercher autre chose à faire que de dire des choses qu’ils ne maitrisent pas. Des gens qui n’ont rien à faire de leur vie à part errer, profitent des situations dont ils ne savent rien, pour dire n’importe quoi et essayer de manipuler les Sénégalais. Ils ne connaissent rien de la situation actuelle, mais il faut qu’ils parlent tous les jours même si c’est pour ne rien dire. »
Le débat national sur l’indépendance de la Justice ne peut laisser personne indifférent au regard des prétextes qui poussent certains à penser que notre Justice n’est pas indépendante et qu’il faut aller vers sa réforme mais surtout en raison de la non pertinence de certains arguments avancés. Dans ce cadre la constellation des récriminations se fait autour d’une soit- disant immixtion de l’exécutif dans le fonctionnement de la justice à travers la position du Chef de l’Etat comme Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et de celle du Ministre de la justice comme chef du Parquet.