«Dès qu’on possède la force, on cesse d’invoquer la justice», Gustave Le Bon (médecin, anthropologue, psychologue et sociologue français)
Revoilà l’affaire Barthelémy Dias ! Elle refait surface cinq ans après les faits. Pendant tout ce temps, la famille de Ndiaga Diouf peine à faire son deuil, parce qu’il y a eu meurtre, mais point de coupable. La raison est toute simple. Ce n’est certainement pas parce que le Sénégal n’a pas de magistrats pétris de talent, bien formés, intègres et prêts à accomplir leur mission en leur âme et conscience. Loin de là ! C’est plutôt parce qu’encore une fois, comme c’est le cas dans toutes les affaires impliquant des hommes politiques, et qui finissent par donner du tournis à nos juges, à jeter du discrédit dans leur travail. Entre pressions et menaces, ils peinent à accomplir correctement leur travail.