C’est admis que la démocratie libérale est un régime politique fondé sur des principes tels que la liberté, l’égalité et la justice. Les Etats, qui y adhèrent, prônent une séparation entre les pouvoirs qui exercent les fonctions exécutive, législative et judiciaire. Elle implique la participation des citoyens à la chose publique à travers l’ouverture d’un […]
Archives journalières : 24 février 2017
C’est ce dimanche 26 février 2017, qu’aurait dû se tenir le premier tour de l’élection présidentielle mettant fin au mandat ayant débuté en 2012. C’est ainsi que candidat à sa propre succession, le Président aurait actuellement dû être, dans l’expectative anxieuse d’un verdict populaire imprévisible. Ce n’est malheureusement pas le cas, à cause du report des présidentielles en 2019, sur la base des résultats d’un référendum certes légal mais loin d’être légitime. C’est vrai que l’institution présidentielle hypertrophiée, qui reste, plus que jamais, le centre d’impulsion de la vie politique est prise en otage par le secrétaire général du parti au pouvoir et chef d’orchestre d’une constellation de divers lobbies, partisans du maintien du statu quo social et de l’inféodation aux intérêts du Capital international. On peut aussi parler d’autoritarisme de fait, car une chape de plomb digne d’une dictature pèse sur la Nation, obligée de subir les interdits, fantaisies et conspirations de Benno Bokk Yakaar, une sorte de « Ligue du Désespoir ». Elle utilise l’appareil d’État comme instrument d’un trafic d’influence des plus manifestes sur le déroulement des prochaines élections législatives. La situation politique nationale est marquée par des dysfonctionnements institutionnels dénoncés par d’héroïques lanceurs d’alerte et qui [...]
L’espoir de vivre des lendemains meilleurs nous galvanise, mais ne nous fera point vivre mieux. Le mal est beaucoup plus profond. Nous pointons du doigt l’oligarchie, le népotisme, le clientélisme, le clanisme, etc… Mais le tout passe quand un peuple souverain reste complice, en fermant les yeux, en croisant les doigts, en abdiquant face au déséquilibre social et à l’injustice. A un moment donné il faut taper sur la table; si s’offusquer est un devoir, se rebiffer devient un acte citoyen. Le seul et unique intérêt à défendre doit être celui du Sénégal, notre destin commun, avant n’importe quel individu ou conglomérat de politiciens professionnels. Les défis sont énormes, et nous nous devons de rompre avec le >. Un responsable politique doit incarner la transparence, la compétence et la pertinence. Toutes ces caisses noires, fonds politiques et leur corollaire doivent disparaître. Même les pays supposés riches ne peuvent pas se permettre certaines largesses hérétiques, c’est juste aberrant ! Il est plus que temps de combattre [...]
Il nous faut dès l’entame de notre propos péremptoirement et solennellement affirmer notre refus de polémiquer dans la presse. En effet, j’ai décidé d’apporter quelques éléments de réflexions pour éclairer l’opinion et le Peuple devant lequel celui que nous soutenons, le président de la République, est responsable après l’interpellation adressée au chef de l’Etat sur […]