Quand on s’autorise à parler de « fonds politiques », dans l’affaire « caisse d’avances » c’est que, dans les deux cas, il s’agit d’argent public dont l’usage est dispensé de certains des plus importants principes de la comptabilité publique. La régie d’avances déroge au principe traditionnel de la séparation ordonnateur / comptable (le premier est autorisé à engager et à liquider les dépenses ; le second est celui qui, concrètement, paie). La caisse d’avances déroge à un principe majeur de la comptabilité publique qui exige que l’Etat ne paie qu’après un service effectué.