Prison : ce mot est synonyme de leur Lucifer, point de divergence qui les brûle comme les flammes de l’enfer. Quand la justice les capture, ils résistent pour quelques jours avant de faire du dieufour ou plonger dans l’exorcisme fatal. Cette pratique ancienne de nos ancêtres qui faisaient avouer les sorciers ou démons du village. Souvent, ces derniers faisaient des révélations fracassantes sur leurs méthodes mystiques d’envoûtement. Des nuits ensanglantées par le festin des sorciers qui se partagent le pied d’un jeune innocent capturé par les esprits maléfiques. Ah ! Ces prisonniers de luxe sénégalais ! Qu’ils sont malades ! Parlez leur de Prison et vous réveillez en eux, les démons de la maladie. Dans ce cercle de prisonniers de luxe capturés dans le cadre des enquêtes des biens mal acquis, vit un démon qui s’appelle tantôt cancer tantôt hypertension ou problème cardiaque, etc. Ce démon ou «Djiné Maimouna» ne se réveille en eux que quand le chemin qui mène à Rebeuss est balisé par des révélations fracassantes au sommet de l’État. Ils palpitent intérieurement, se cachent derrière des prête-noms pour faire appel à un ange blanc capable de sauver des biens «biens acquis». Dans leur monde paradisiaque, loin de [...]