Le comportement dilatoire du président fragilise le pouvoir et affecte le peuple du Sénégal. Il passe son temps à couper le gâteau pour sa propre famille, au sens propre comme au figuré. L’alliance hétéroclite, avec messieurs Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, imposée au sommet de l’état, est la conséquence directe de l’échec de l’actuel pouvoir. Le BBY basé sur des intérêts personnels, rend forcément le pouvoir hybride. L’unité est fausse, incomprise, et le résultat est la division du pays. Les misérables fruits du BBY sont amers. Faire passer les accords de salon sur les lois de la république abîme notre cohésion nationale. Le maintien de l’union périlleuse casse le socle de la société. Le but du pouvoir n’est pas de se satisfaire mais de prendre en charge les besoins quotidiens des populations. La façon de pratiquer le pouvoir sera toujours mise à l’épreuve de l’appréciation populaire. On ne peut pas acheter toutes les consciences, c’est une peine perdue, on ne peut pas aussi corrompre l’ensemble d’un pays. L’opposition est une nécessité, elle contrôle l’action du gouvernement dans notre pays où le législatif est sous l’emprise de l’exécutif. Elle est vitale et c’est le nid de la souveraineté du peuple.
Changez votre fusil d’épaule.
Au lieu de déployer votre énergie tous les jours pour agrandir votre empire, mettez la plutôt au service des populations. Au lieu d’user de la force et des moyens pour garder le pouvoir, redoublez d’efforts partout sur le territoire pour assurer votre mission envers les citoyens. Nous n’en pouvons plus, l’heure de la révolte a sonné. Vos mauvaises actions condamnent la nation à vivre dans la misère. Partout dans ce pays les populations souffrent de tous les maux de la pauvreté. Ce que j’appelle ‘MBS'(manger-boire-santé) n’ont jamais été une assurance pour la majorité des familles. La voie du développement véritable n’a jamais été dégagée. Ce n’est pas en brandissant un plan d’émergence que l’on récolte l’émergence. Ledit plan a besoin de sérénité et de réalisations exemplaires sur tout le territoire. Ce n’est pas en décrétant des organes de bonne gouvernance que l’on crée une gouvernance sobre. Un organe vide de moyens, vide de volonté est une simple figuration. Ladite sobriété doit être soutenue par une volonté claire et sans équivoque. La volonté de la transparence est d’abord d’être transparent soit même dans la prise de décisions. La transparence n’est pas un mot c’est un acte responsable, orienté par une justice totalement impartiale. Nous ne cautionnerons jamais un chef d’état qui cherche à récupérer les droits civiques et civils de certains afin de les empêcher à concourir au suffrage universel. Une justice arbitraire est une menace lourde contre l’ensemble de nos libertés fondamentales. La vérité étatique commence par faciliter l’applicabilité de la règle du droit sur tous les voleurs de la république. La priorité est d’être sévère contre les vrais voleurs des deniers publics, sévère contre les criminels de notre économie. Engagez des procédures valables exemptes de toute manipulation politicienne pour recouvrer notre argent. Chassez nos doutes et réticences avec responsabilité mais non avec partialité. Ne passez pas votre temps à nous berner sur des futilités. Nous refusons de boire les paroles des politiques. Nous voulons un président qui pense à l’éducation de tous les enfants et à leur avenir. Ils crèvent dans les rues et sous vos bureaux.
Les morceaux de sucre que les hommes du pouvoir distribuent aux petits, en baissant les vitres de leurs luxueuses bagnoles, n’apportent absolument rien comme bonne action. Ces enfants de la rue veulent de la dignité et une prise en charge effective, comme vous le faites pour vos propres enfants. En même temps gardez dans votre esprit que les femmes continuent à accoucher, sans aucune assistance médicale, beaucoup y laissent leur vie. Les politiciens maintiennent le pays entier dans la triste pauvreté et dans la souffrance. Le peuple verse des larmes chaudes et à chaque élection, il espère le meilleur, en vain. C’est triste de constater que le confort de nos gouvernants, au Sénégal, ne réconforte que leur propre famille. Malheureusement, notre richesse vous sert de puits, vous remplissez vos poches et venez jouer ensuite les hommes de morale. Nous attendons impatiemment la moralisation de la vie publique. Celle-ci permet de sacraliser le rôle joué par chaque acteur public. La morale politique se réalise à travers un corpus singulier qui fixe substantiellement les modalités de la gestion du bien commun.
A bas le dialogue prononcé au bout des lèvres, il ne sert à rien de tendre la main fermée.
Vive notre république, vive notre liberté.
Facebook-Thierno Birahim Dieng.