Archives journalières : 19 avril 2017
A la lecture du récent décret du 15 mars 2017, fixant la répartition des sièges de députés, il apparaît que le critère démographique de répartition, relatif aux 14 millions de Sénégalais que nous sommes, a été maintenu en ce qui concerne les députés du territoire national, tandis que, s’agissant des 15 députés de la diaspora, le critère de répartition retenu pour les 8 circonscriptions nouvellement créées a été le nombre d’électeurs (cf. art. L.147 nouveau de la loi 27-12 du 18 janvier 2017, portant Code électoral). Qu’est-ce qui justifie une telle distinction et un tel défaut d’harmonisation des critères ?
Depuis plus d’un an, l’environnement sénégalais est pollué par un discours politico-syndical axé sur un thème, à savoir l’élection de représentativité syndicale. L’ampleur de l’audibilité d’un tel discours a atteint un seuil à telle enseigne que l’on est tenté de croire qu’après la tenue de cette élection, tous les problèmes du prolétariat seront résolus. C’est pourquoi il y a bien lieu de s’interroger sur ce concept pour savoir ce qu’il revêt par rapport à l’institution syndicale. A ce niveau, il est nécessaire de le situer dans son contexte pour saisir sa signification et ensuite faire ressortir ses limites et sa portée. Il faut retenir que la notion de syndicat le plus représentatif est apparue après la première Guerre mondiale, avec le traité de Versailles qui a mis en place l’Organisation internationale du travail (Oit). Elle devrait servir de critère de désignation des délégués de travailleurs et d’employeurs à la Conférence internationale du travail.
Il pleure dans mon cœur comme il pleure sans doute dans le cœur meurtri de toute la communauté sénégalaise, de quelque obédience religieuse qu’elle soit. Voici des bonnes gens, fervents croyants qui avaient l’habitude de se retrouver au même endroit à la même période de l’an, pour adorer Dieu, lui rendre grâce et élever vers […]
Un sentimental se noie perpétuellement dans sa mare de subjectivité et d’individualisme. Car le sentiment individuel puise sans cesse dans un égocentrisme. Différent du sentiment collectif qui est social et sociétal. La logique individuelle est subjective dès lors qu’elle conduit vers une vérité individuelle et égocentrique. Mais la logique collective induit toujours vers une vérité […]