« Le plan Sénégal émergent est un goulot d’étranglement pour le décollage économique de notre pays. Ce plan est creux, folklorique et déconnecté des réalités économiques et sociales » Dans le cadre du financement de son développement, le Sénégal avait sollicité l’appui du Groupe Consultatif de Paris, pour mobiliser les ressources financières nécessaires à la mise en […]
Archives journalières : 24 avril 2017
Tant de personnes vous diront, avec détachement, qu’elles ont eues le paludisme à plusieurs reprises comme s’il s’agissait d’une grippe bénigne. Tant de personnes vous diront que leur quartier est infesté de moustiques, mais ne prendront aucune initiative pour protéger leurs familles. Tant de personnes ont certes survécu, mais ma fille Ami ainsi que les milliers de vies emportées, chaque année, par le paludisme en ont fait les frais. Ami a succombé à la maladie après 3 jours de fièvre et de convulsions. Un sac de pommes à la main, son fruit préféré qu’elle m’avait demandé de lui rapporter de Dakar lors de notre dernière conversation, j’écoutais silencieusement les circonstances de sa mort.
L’opposition politique n’a jamais vu d’un bon œil le fait qu’un président de la République soit en même temps chef de parti politique. Elle pense à tort que la fonction de chef de l’Etat est inconciliable avec le statut de chef de parti. Donc, au titre de président de la République de tous les Sénégalais sans exception, il doit être, en principe, au-dessus des partis politiques et se consacrer exclusivement à la mise en œuvre de son programme pour lequel il a été élu. Succinctement, ce que je crois : être chef de l’Etat et chef de parti est conciliable par la vertu.