Chassez la Françafrique, elle revient au galop, soutiennent certains très sceptiques quant à la volonté des autorités françaises de mettre un terme à une pratique dénoncée de part et d’autre de la Méditerranée comme étant le principal frein au développement de l’Afrique. Les plus optimistes pensent que les nouvelles dispositions régissant les échanges automatiques d’informations marquent un tournant très important dans l’histoire des paradis fiscaux. Fini le temps où il était possible d’ouvrir un compte bancaire dans certains paradis fiscaux pour dissimuler un bien mal acquis ou de l’argent sale. Fini le temps où il était possible d’avoir une société quelque part dans le monde sans la déclarer au fisc français. On peut maintenant parler de transparence totale sur les comptes bancaires offshore ; ce qui évidemment va fortement limiter les fraudes fiscales et réduire l’utilisation des banques offshore.