A l’occasion du conseil des ministres du mercredi 1er mars 2017, le chef de l’Etat avait insisté sur l’urgence d’une plus grande prise en compte des risques majeurs dans la gouvernance. « saisissant l’occasion de la célébration, le 1er mars, de la Journée mondiale de la protection civile, il a rappelé au gouvernement l’impératif de promouvoir une culture de prévention en matière de protection civile, d’assurer l’actualisation et l’opérationnalisation du dispositif national d’organisation des secours ainsi que le fonctionnement régulier des Commissions supérieures, régionales et auxiliaires de protection civile ».
Archives journalières : 25 juillet 2017
A la lecture du communiqué de la Présidence de la République, publié ce 24 juillet 2017, il ressort que l’exécutif rejette la responsabilité de l’actuelle cacophonie électorale sur le peuple. Par ricochet, elle se cache derrière la société civile qu’elle semblait fuir depuis un certain temps. Faut-il le préciser, la société civile a toujours demandé que ses propositions fassent d’abord, l’objet d’une discussion entre tous les acteurs de la compétition électorale (partis politiques, indépendants etc.) avant toute décision des autorités exécutives. Le dialogue sincère et la recherche de consensus forts ont toujours été des points d’honneur de la société civile.
Les « Gor » (les hommes d’honneur) de ce pays peuvent désormais porter le deuil de « ngor » (l’honneur et la dignité) : il a été sacrifié sur l’autel de « am-am » (l’Avoir). Jadis des Africains ont honteusement participé à la traite des esclaves en échangeant leurs frères contre de la pacotille. Avons-nous vraiment changé aujourd’hui, plus de deux siècles après l’abolition de ce triste commerce ? Ne pas se poser cette question c’est faire acte de cécité intellectuelle : il y a toujours des acheteurs et des vendeurs. Seuls les acteurs ont changé : la place laissée vacante par le blanc est occupée par un esclavagiste de type nouveau (le politique opportuniste, corrompu et athée démocratique).