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Attention ! Tirons La Sonnette D’alarme Avant Que Le Pire Ne Se Produise. « ndaxté Nak Luy Ram Ci ñak Ba La Jëm, té Ay Du Yam Ci Boppu Borom».

Attention ! Tirons La Sonnette D’alarme Avant Que Le Pire Ne Se Produise.  « ndaxté Nak Luy Ram Ci ñak Ba La Jëm, té Ay Du Yam Ci Boppu Borom».

 

 

Au regard, des graves échos ethnicistes et de toutes sortes de phobies sociales qui se propagent actuellement chez-nous à travers les réseaux sociaux et médias, voir l’Etat s’abstenir devant une telle situation grave de conséquences, ce n’est pas responsable. Surtout, lorsque l’on sait, que ce dernier est le premier garant de la sécurité et la paix sociale du pays. Il est par conséquent, au premier chef, de son devoir de prévenir tout danger qui se profile à l’horizon. Car, mieux vaut prévenir que guérir. Mais également, dans le même ordre d’idées, chaque citoyen doit aussi, mesurer avec précaution et responsabilité ses propos à l’endroit de ses compatriotes, pour une différence quelconque, entre eux.

Il est évident et cela ne fait l’ombre d’aucun doute, que lorsque la situation du pays est grosse de danger, à cause de menaces de divers ordres, il est de la responsabilité de l’Etat d’agir prestement en amont afin de prévenir. Mais, c’est aussi, un devoir pour chaque citoyen, d’en prendre acte et d’avoir une attitude conséquente. Au demeurant, nous devons tous redoubler de vigilance en veillant consciencieusement sur la cohésion, l’unité, la stabilité et la paix sociale de notre pays, ce dont toute l’Afrique nous envie. Au total, c’est à toutes les forces vives de notre pays, qu’il revient d’agir de concert et dans la pleine mesure de leurs moyens, afin de prévenir tout danger pernicieux qui se profilerait à l’horizon, sans que nous y prêtions tellement, attention.

En effet, nous notons quelques fois, que pour des raisons d’adversité politique certains compatriotes et politiciens irresponsables, véhiculent, sans précaution au préalable, des propos qui engendrent des conflits. Car, ce sont des propos qui sournoisement peuvent inciter à la violence et pourraient avoir de graves répercussions sur l’unité et la cohésion nationale. Voilà pourquoi, face à de tels faits gravissimes pour le pays, les citoyens patriotes et défenseurs intransigeants de la paix sociale et des valeurs cardinales du peuple sénégalais, doivent se mobiliser fortement, contre un tel courant d’exclusion, totalement étranger à nos traditions sociales, parce qu’il consiste à rejeter avec une légèreté effroyable, l’autre. Un rejet, qui pourrait nous mener lentement, mais dangereusement et de façon certaine, vers une exclusion fantaisiste, faite sur la base d’une sous-estimation inacceptable de compatriotes, simplement, parce que vous êtes différents au plan ethnique, religieux, linguistique ou, que sais-je ?

Attention ! La sous-estimation d’un être humain, sous n’importe quel prétexte est absurde, et de nature xénophobe. C’est même, une violation flagrante de notre Constitution, en son article 5. C’est également, de manière générale, un jugement de valeur erroné, parce que tous les hommes naissent libres et égaux. En vérité, cette erreur découle, d’une ignorance flagrante de la loi générale qui régit l’Humanité. Car, l’Humanité, acquiert essentiellement son progrès grâce à la conjugaison et complémentarité des contraires qu’elle renferme, autrement dit, de l’unité et la lutte des contraires.

Effectivement, ce sont des êtres humains différents physiquement et en genre qui forment des nations homogènes, voire l’Humanité.  Et, cela est confirmé scientifiquement, par la théorie de « unité et lutte des contraires », qui est une « loi générale de la réalité et sa connaissance par la pensée humaine exprimant l’essence de la dialectique. »  « La pensée dialectique ne morcelle pas le tout en isolant abstraitement les extrêmes, mais au contraire elle appréhende le tout comme organique, comme système dans lequel les contraires s’interpénètrent en conditionnant tout le processus de développement. »  On peut affirmer à la suite de cela que : «  la procréation est l’expression achevée la plus palpable de l’unité et la lutte des contraires. » Cette théorie, de l’accouplement des contraires pour le développement, est valable partout et se vérifie dans toute vie, et même, en physique, mécanique, etc. Ce qui montre encore de façon irréfutable, que les contraires s’attirent pour donner naissance à une nouvelle créature.

A propos de cette exclusion, je l’avais abordée en 2014, dans une de mes contributions intitulée : « Halte aux associations qui sapent la cohésion et la consolidation de l’unité nationale d’un pays ! », Oui, j’avais pris comme exemple certains individus qui prennent prétexte de leurs associations, pour véhiculer des propos qui sapent la cohésion et l’unité nationale.

Alors, il me semble bien utile, de rappeler opportunément que : la nation est une communauté de genres humains différents, mais qui sont condamnés à vivre ensemble, de façon homogène et organisée, dans un espace géographique déterminé, aux fins d’un commun vouloir de vie commune, dans la durée.

En politique, seuls ceux qui sont à cours d’arguments valables et convaincants, empruntent toujours, pour se tirer d’affaire, les raccourcis exclusifs et dangereux comme armes, tels que les invectives, la violence et l’exclusion de l’autre. Généralement, ces derniers ne sont que de piètres et dangereux politiciens, nuisibles à leur nation, parce que de notoires intégristes et non des intégrateurs, en vue d’aboutir à une nation unie, cohérente, forte et prospère.

Cependant, l’on ne cesse de rappeler inlassablement, à certains politiciens invétérés, la définition simple de la politique, c’est-à-dire qu’elle est l’art de diriger la cité. Ce qui veut dire en termes clairs, que c’est donc une affaire de véritables artistes et non d’ignorants amateurs. Et, qui dit artiste, pense nécessairement, à un fin connaisseur d’un art donné. Par voie de conséquence, le vrai Homme politique est celui qui maîtrise bien l’art de la politique et respecte ses règles et principes, loin des amalgames, de la tricherie, des invectives et autres pratiques non conventionnelles en politique.

La politique, en fait, c’est un véritable débat de confrontation d’idées géniales, créatrices et pertinentes. Des idées aptes à impulser le développement harmonieux de la cité, dans les meilleures conditions possibles. Par conséquent, tous les politiciens désarticulés, qui ne possèdent pas de telles qualités, doivent être sanctionnés fermement et dégagés de la scène politique, dans laquelle ils sont étrangers, à cause de leurs pratiques politiques inconcevables. Une telle tâche doit revenir aux populations elles-mêmes, en leur tournant le dos lors des consultations.

Ainsi, les patriotes et véritables sentinelles qui veillent sur la démocratie, les libertés, la cohésion et l’unité nationale, comme du reste, la paix sociale dans notre pays, doivent tout entreprendre afin de faire échec aux visées funestes, de tous ceux qui tendent à saper l’unité et la cohésion nationale. C’est un noble combat à mener par nous tous, avec persévérance et lucidité, pour l’intérêt général bien compris du peuple sénégalais. Ce peuple qui jusque-ici, a vu ses différentes communautés ethniques, linguistiques, religieuses, etc., cohabiter et vivre dans une parfaite communion, dans la paix et la convivialité. Et, une telle réalité incontestable, qui fait aujourd’hui, de notre pays, une exception au sein d’une Afrique où sévissent, presque partout, des guerres civiles fratricides, dues à des conflits entre ethnies ou religions, doit être, à tout prix, jalousement sauvegardée. Parce que c’est un véritable trésor pour notre peuple.

Je déplore, le fait, et le condamne aussi fermement avec la dernière énergie, que nos pouvoirs politiques, jusque-là, s’accaparent toujours de tous les pouvoirs à leur seul profit, avec leurs clan, famille, complices et amis. Et, une fois qu’ils s’installent solidement sur le trône, ils gèrent le pays de manière autoritaire et à leur convenance. Et pire, ces derniers ne s’en arrêtent pas là, car, ils entreprennent aussi à vouloir réduire à leur plus simple expression, toutes les libertés individuelles et démocratiques que le peuple avait acquises de hautes luttes. Et, ils tentent aussi de restreindre les droits des citoyens en vue de réduire ces derniers, presque en de simples sujets.

Naturellement, combattre farouchement de tels pouvoirs politiques qui tournent le dos aux intérêts de leur peuple, devient un devoir impérieux pour tous les patriotiques. Et, c’est une exigence d’ailleurs, pour toutes les forces vives du pays, à mener une lutte, sans quartier, contre de tels politiciens, qui ne s’adonnent qu’à de pareilles pratiques, comme par exemple : le diviser pour régner et une gestion autocratique et partisane du pouvoir.

Mais, pour autant, les populations doivent demeurer attentives et très vigilantes, en faisant la part des choses, afin d’éviter de tomber dans les pièges politiciens, en confondant injustement, ceux qui tiennent les rênes du pouvoir et le gèrent pour leur propre compte, avec les populations de leur ethnie d’origine. Autrement dit, il faut éviter de faire cette erreur fatale, qui consiste à lâcher la proie pour l’ombre.

En effet, les agissements liberticides, partisans, autocratiques et autres actes contraires à l’intérêt général du peuple, que les gouvernants et leur clan exercent durant leur mandat, ne peuvent et ne doivent pas être imputés ou attribués mécaniquement, à tous les membres de leur ethnie, religion, région, confrérie, etc. Car, il est évident, que leurs complices dans le pillage des ressources et de la mal-gouvernance du pays, à leur profit, sont des apatrides, qui peuvent appartenir et provenir de toutes les ethnies, les religions, les régions, etc., du pays. En vérité, c’est une bande dont les membres sont liés, par la cupidité, qui les caractérise. Alors, faire un tel amalgame, serait une erreur grave qui peut porter préjudice à des populations innocentes, qui ne sont, en rien, mêlées de près ou de loin, aux agissements des gouvernants et autres politiciens véreux.

Une telle confusion, est grave de conséquences. Elle constitue aussi une menace pour l’idéal auquel nous militons et nous nous attachons tant, c’est-à-dire : la consolidation de la cohésion et de l’unité nationale, ainsi qu’une parfaite intégration de nos différentes communautés ethniques et religieuses, etc., au sein d’une nation unie, forte et prospère. Un tel vœu ou objectif si louable, doit être celui de tous les Sénégalais épris de paix et de justice sociale pour notre Patrie, le Sénégal. Prenons garde du chauvinisme car, c’est un mal antiunitaire et un obstacle majeur à la cohésion nationale. Et, nous le savons tous, qu’aucun développement durable n’est possible dans un pays en l’absence de la cohésion, de l’unité et la paix sociale.

Voilà pourquoi, je ne me lasserai jamais de revenir, autant de fois que cela sera nécessaire, sur cette valeur fondamentale pour tout citoyen, c’est-à-dire le patriotisme. Bien entendu, je veux dire par-là, un patriotisme conséquent. Le patriotisme, comme valeur, est en principe, inséparable avec le civisme, qui est tout autant, une autre valeur fondamentale. Ils doivent tous les deux, être incarnés par tout bon citoyen. Et, un citoyen, armé de telles valeurs, est toujours disponible pour la République et au service de la Patrie.

Le Sénégal est notre Patrie, par conséquent, elle est la mère de tous les Sénégalais, sans exception ni exclusion. Cela dit, nous lui devons tout. Et, nous devons ainsi, tous, œuvrer de toutes nos forces, afin que dans une parfaite communion et dans un commun vouloir de vie commune, son peuple vive éternellement dans la fraternité.

Encore, par rapport à la politique, particulièrement, politicienne et ses répercussions négatives sur la conduite de notre pays Voilà, nous voici à peine sortis des législatives, même pas d’ailleurs, parce que, officiellement, les résultats ne sont pas encore proclamés. Mais déjà, des voix de politiciens, au sein du camp des vainqueurs, s’élèvent et fusent à travers les médias pour réclamer leur entrée dans le prochain gouvernement. En fait, ces individus-là, indécemment, réclament déjà leur part du gâteau, oubliant, sans scrupule, leur peuple. Mais, avec un tel état d’esprit de politicien qui prévaut au sein de notre classe politique, ne sommes-nous pas légitimement, en droit de nous demander afin de savoir : quel genre de République avons-nous et dans quelle voie périlleuse notre pays vient de s’engouffrer ?

Tous les sains d’esprit et logiques, tant soit peu, savent pertinemment que, le premier critère pour entrer dans un gouvernement, c’est d’abord, une compétence avérée avec des connaissances pointues dans un domaine déterminé. Et ensuite, viennent l’intégrité, le patriotisme et, le haut degré du sens républicain qui atteste l’équidistance par rapport à tous les citoyens et l’attachement au service de la République. Autrement dit, la preuve d’une impartialité à toutes épreuves. C’est un tel prototype idéal, qui doit être un membre du gouvernement de la République. En conséquence, en l’absence d’une sélection rigoureuse, comme principe fondamental, valable dans tout choix objectif, lorsqu’on recherche la performance, c’est bonjour les dégâts. Par conséquent, le président en cédant au chant des sirènes et larguerait ce principe à l’arrière plan, au profit de vainqueurs, même minables dont on ne sait comment ils ont pu gagner, ce serait une véritable catastrophe. Dès lors, notre pays s’acheminera de fait et en droite ligne, vers un exécrable et nauséabond partage du gâteau. Ce qui se ferait au détriment, d’une bonne gouvernance par des citoyens, aux compétences avérées, rigoureux et vertueux pour sortir notre pays de son sur-place et maldéveloppement. Notre pays qui bat de l’aile depuis, aurait bien besoin d’un souffle nouveau. Un souffle que des hommes et femmes, capables et à la hauteur de leur tâche, pourraient lui apporter, patriotiquement. C’est bien dommage, car en lieu et place, nous risquons fort, par calcul politicien, d’avoir un gouvernement « ethnicisé, régionalisé, départementalisé, confrérisé, et que sais-je encore, sans aucune compétence sinon approximative?  Déjà, à l’Assemblée nationale et dans toutes nos institutions, la compétence, la rigueur, la vertu, l’équité, etc., ne sont plus de mise ni un préalable, il est juste question de faire un simple remplissage d’hommes et de femmes.

C’est bien dommage que dans notre pays, beaucoup d’hommes politiques, se décarcassent et font des pieds et des mains pour devenir, à tout prix, célèbres ou élus, mais malheureusement, ils ne se préoccupent ni ne se soucier nullement, du noble but, qui doit déterminer fondamentalement, toutes leurs actions au quotidien.

 

Mandiaye Gaye

Mandiaye15@gmail

Dakar, le 13/08/2017

 

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