Au-delà des péripéties électorales, il est plus que temps pour la classe politique et la Société civile de s’interroger sur les voies et moyens de revivifier notre processus démocratique, qui bat de l’aile, depuis plus d’une décennie, après la crise politique consécutive à la Présidentielle de 2007. La tenue des Assises nationales, les révoltes citoyennes pré-électorales et finalement l’accession de Benno bokk yaakaar au pouvoir, n’ont pas permis de redresser la barre, du fait d’une absence de politiques de rupture par rapport à la gouvernance wadiste.