« Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l’obéissance il assure l’ordre ; par la résistance, il assure la liberté » (Alain). Et, comme Martin Luther King, ce qui nous effraie, « ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons ».
Archives journalières : 1 septembre 2017
Au-delà du cas Assane Diouf, quel est notre rapport à la violence ? La définition de la violence comme excès de force ou comme force brutale et extrême révèle déjà qu’on la déprécie d’une certaine façon. Pourtant dans l’éducation de nos enfants, dans l’art, dans le sport et dans la politique, la violence est omniprésente. Si ce n’est pas la violence physique c’est celle morale ou verbale qui est utilisée. Le statut de la violence dans notre société est donc problématique et ce, d’autant que les moyens de communication n’ont jamais été aussi démocratisés. La question est dès lors de savoir comment se fait-il que malgré les mass-médias et les réseaux sociaux, la violence est si répandue dans notre société ? Pourquoi tant de meurtres, de rixes et d’insultes ?
Une situation qui se pose c’est comme une boule qui stabilise. Les uns sont désavantagés et les autres en profitent. Les désavantagés espèrent voir la boule tourner pour enfin quitter le côté sombre. Et ceux qui en profitent veulent voir le statu quo. Ainsi deux camps se forment, on agite par ici et par là, mais essayons de ne pas casser la boule au risque de se faire du mal à tous.C’est-à-dire, nous seulement, les Africains, subiront cette conséquence.