L’émotion qu’a suscité l’arrestation de certains activistes anti-françafrique, témoigne du désir de plus en plus croissant des sociétés, et en particulier des jeunes, d’abolir le système monétaire actuel vu comme la source principale de leurs difficultés économiques. Cependant, les termes du débat sont mal posés, car la problématique aujourd’hui n’est plus de savoir si le système monétaire doit être maintenu ou non, mais plutôt dans quelles conditions il devrait évoluer. Ignorer ce fait, amène bon nombre d’activistes et économistes à adopter des postures regrettables, conduisant à desservir la fin du CFA.
Archives journalières : 7 septembre 2017
Tous les événements sont l’occasion, au Sénégal, d’appeler au dialogue. Personne ne veut être en reste dans cet exercice. La classe politique, la société civile, les chefs religieux comme la presse, tout le monde veut jouer sa partition. Il en a été ainsi au lendemain des élections législatives du 30 juillet dernier, entachées de nombreuses irrégularités tout au long de son processus, comme le jour de l’Aïd El Kébir. Ce jour-là, nombre d’imams ont abordé ce fameux dialogue dans leurs prêches. Comme s’il saisissait la balle au bon, le président-politicien déclare notamment, après la prière à la Grande Mosquée de Dakar : « Je reste ouvert au dialogue. Ce pays, nous ne pouvons pas le construire sans nous parler les uns les autres. Il est vrai qu’il y a des moments de tension naturelle liée à des élections, mais une fois cette compétition derrière nous, nous devons continuer à dialoguer. » Et le président-politicien de poursuivre : « Je lance donc un appel à la classe politique pour que nous évaluions ensemble le processus électoral que nous venons de vivre et anticiper sur les prochaines élections. »
M. le maire, nous passons sur les manipulations religieuses et ethniques entretenues par le général tout au long de sa présence au Sénégal. Il faudrait tout un texte pour ça. Nous passons sur le fait qu’il a institué le principe de L’ASSIMILATION CULTURELLE par laquelle il fallait apporter la civilisation française aux sénégalais jugés « primitifs » et la leur faire adopter. Nous passons sur le fait qu’il a aussi instauré le principe de la LOYAUTÉ ENVERS LA MÉTROPOLE.
La liberté d’expression et de manifestation sont reconnues et bien garanties par la constitution du Sénégal. De la décision d’expulser quelqu’un du Sénégal est encadrée par la loi et par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.