Dans l’arène politique, le prince au pouvoir cherche à assurer sa longévité, ou augmenter ses chances de l’emporter aux élections, non pas par sa capacité à gagner à la loyale, mais plutôt par sa détermination à affaiblir, à neutraliser ses rivaux.
Archives journalières : 18 septembre 2017
Le remaniement ministériel du 7 septembre dernier a eu la forme et l’effet d’un craquement ministériel ; tant le vacarme, la colère, les récriminations et les amorces de menace et de chantage ont secoué l’APR (le Parti de Macky Sall) et inévitablement éprouvé l’institution présidentielle qui, elle, n’est pas l’appendice d’une formation politique, mais la clé de voûte de la République chère à tous les citoyens du Sénégal. Des ministres non reconduits – pas tous, heureusement – ont beuglé à la radio et à la télévision, comme des bêtes dirigées vers l’abattoir. Des agissements sidérants qui escortent une revendication maximaliste et adressent un message menaçant : « Moi, Monsieur X, je reste ministre jusqu’au mausolée ou au Panthéon, sinon je mitraille la République et son Président par des rafales de révélations gravissimes ». Des menaces qui restent, jusque-là, verbales. Toutefois, les symptômes d’un début de cancer ravageur pour l’Etat, sont vivaces.
Dans sa chronique du Vendredi 08 Septembre 2017 sur la chute de la statue de Faidherbe à Saint Louis, Mamadou Ibra KANE, le Directeur général du Groupe Futurs Médias (GFM) concluait dans ce contexte précis que « le problème ce n’est pas la France, le problème c’est nous ».
Dans son discours du 3 avril 2012, le président de la République s’était engagé à mettre en place « un gouvernement de rupture » enraciné dans « une gestion sobre et vertueuse ».
L’urbanisme peut-être défini comme une science, une technique, un art pour une organisation rationnelle et harmonieuse des espaces urbains ou des villes. Il s’appuie sur des outils, des plans, des règlementations, des démarches et opérations, des ressources humaines formées en la matière pour encadrer l’urbanisation ou processus de conception des villes.
Située sur le littoral atlantique à quarante kilomètres de Thiès, la commune de Mboro souffre d’un isolement aggravé par le récent découpage administratif. Cette jeune commune de quinze ans d’âge dépend du chef-lieu d’arrondissement de Méouane et demeure ceinturée par Darou Khoudoss, une autre commune distante seulement de quatre kilomètres, du fait de la loi sur la communalisation intégrale.