Une telle acception classique de la culture, de l’art et de l’artiste permet-elle de percevoir avec exactitude les énormes potentialités du secteur, d’organiser des marchés nationaux, sous-régionaux et régionaux et de bien contribuer à la croissance économique du Sénégal ? Si l’on y ajoute la porosité de nos frontières, portes d’entrée de produits de toutes sortes, porteurs eux-mêmes de valeurs de toutes sortes, le rush de productions hollywoodiennes, bollywoodiennes et nollywoodiennes, le plagiat, le piratage, la contrefaçon, les difficultés liées aux différentes politiques de décentralisation et le déficit quantitatif et qualitatif des ressources génériques, n’est-il pas permis de penser que le contexte est suffisamment difficile au point de faire gripper le moteur de l’émergence ?