Qui disait que le temps de l’Africain est cyclique ? Même s’il a tort de le dire, nous ne faisons rien pour lui montrer qu’il a tort. Nous sommes très souvent pris dans un tourbillon d’une histoire qui bégaye au lieu de progresser. Retour en arrière non seulement dans les actes, mais aussi dans l’interprétation de notre histoire. Nos hommes politiques nous promettent toujours la rupture et le progrès, mais à l’arrivée, ils se retournent honteusement, regardent dans le rétroviseur, pour nous servir le même refrain : « mes prédécesseurs aussi le faisaient ». Nous sommes donc d’éternels damnés de la politique et nous devons toujours refaire les mêmes fautes ; l’essentiel étant que les auteurs des fautes changent !
Archives journalières : 1 octobre 2017
Le rapport public de la Cour des comptes au titre de l’année 2014 est accablant pour la Caisse des dépôts et consignations. Le chapitre IV consacré à la Caisse des dépôts et consignations, portant sur les exercices 2008 à 2013 révèle un système mafieux de pillage des deniers publics, un laxisme déconcertant, des pratiques aux antipodes d’une gouvernance sobre et vertueuse, et un établissement public à la dérive qui a complètement failli à sa mission d’agir au service de l’intérêt général.
Nous empruntons l’expression entre guillemets à l’auteur américain Josua Meyrowitz dans un article intitulé « l’enfant adulte et l’adulte enfant » in le temps de la réflexion n ° 3 (1985), pour attirer l’attention sur les inconvénients, les risques auxquels la télévision expose nos enfants. On aurait pu titrer : Fin de l’enfance… ; nos enfants devant la télé, quand leur développement est menacé, pour lancer un cri de cœur, celui d’un parent dépité, dans l’embarras, très gêné quand il voit ses enfants entendre, discuter de choses qui ne sont pas faites pour des oreilles enfantines.
En jetant un coup d’oeil sur l’avenir de nos enfants, de nos petits enfants et des enfants de nos petits enfants, il existe de nombreuses incertitudes. Mais au moins nous pouvons être sur d’une chose: si l’on veut que notre pays puisse subvenir aux besoins des hommes et des femmes qui le peuplent, la société sénégalaise devra alors être transformée. Le Sénégal de demain devra être fondamentalement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. Par conséquent nous devons construire un “avenir viable” dans lequel les principes majeurs de démocratie, d’équité, de paix, et de justice sociale mais aussi les valeurs culturelles ultimes sénégalaises, pourront dialoguer en parfaite intelligence. Au cœur de ce mouvement vers des évolutions fondamentales dans notre style de vie et notre conduite en tant que sénégalais, l’éducation, dans son sens le plus large du terme, a un rôle prépondérant à jouer.