La session du Baccalauréat de l’enseignement général de l’édition 2017 aura été l’un des examens les plus mouvementés de la vie scolaire nationale. Les cas des fuites supposées ou avérées dans certaines disciplines comme la philosophie lors des anticipés, le français, l’histoire et la géographie au premier groupe d’épreuves, ont eu à entacher le cours normal de son déroulement. Ces fuites massives, ces tricheries collectives qui se perpètrent à grande échelle, quelle que soit leur provenance, sont venues une fois de plus remettre en cause la crédibilité des diplômes délivrés par un système éducatif déjà souffreteux. Si des candidats, la veille d’un examen ou d’un concours, se retrouvent en possession des épreuves à traiter, c’est parce que le système est bien poreux et foireux.