L’économie sénégalaise va subir de grands bouleversements dans moins d’une décennie, avec les découvertes de pétrole et de gaz. De multiples opportunités vont se présenter dans l’offre de formation, et des métiers jusqu’ici inconnus chez nous vont apparaître et sous plusieurs occurrences. Il existe plus de 500 métiers liés au pétrole et au gaz et à leurs produits dérivés. En conséquence, de nouvelles filières de formation vont naître pour accompagner tous ces métiers dédiés. Naturellement, nous ne devons pas accepter l’exportation de la totalité de notre production de pétrole et de gaz. Le Sénégal doit saisir les multiples possibilités de création de valeurs, par l’investissement dans des unités industrielles à forte valeur ajoutée. C’est la raison pour laquelle, dans une optique prospective, notre pays doit s’atteler à organiser les assises d’une économie nouvelle. Lesdites assises devront permettre de réfléchir sur les offres de formation et de recherche à mettre en place et les nouveaux métiers à prévoir. C’est dire que le secteur privé national doit être à l’avant-garde de ces réflexions. Nous devons nous mettre en incubation pour réfléchir sur les jalons à poser et qui seront les piliers d’une économie nouvelle et d’un nouveau départ.