Ou le dialogue conjure la confrontation ou la confrontation provoque le dialogue. C’est ce que nous enseigne l’Histoire de l’Humanité. Il se trouve qu’aujourd’hui notre pays, le Sénégal, est à la croisée des chemins. Le mode démocratique et pacifique de dévolution du pouvoir, en cours depuis le consensus électoral de 1992, et qui avait assuré stabilité politique et paix civile à l’intérieur de nos frontières ainsi que respect et considération à l’extérieur, est très rudement malmené. Le sabotage des élections législatives, planifié et exécuté en amont du référendum et achevé froidement le 30 juillet dernier grâce à une machine bien huilée, pilotée par le ministre de l’intérieur chargé d’organiser les élections malgré les plus expresses réserves de l’Opposition, en est la principale raison.