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​ Oui, Une Candidature De Macky Sall En 2024 Serait Recevable Mais Pas Souhaitable

​ Oui, Une Candidature De Macky Sall En 2024 Serait Recevable Mais Pas Souhaitable

Les Constitutionalistes ont perdu le Président Wade en 2012, aujourd’hui en complicité avec un (GFNI) Groupe de Faucons Non Identifié, ils cherchent à pousser le Président Macky SALL dans un combat perdu d’avance et ainsi mettre en mouvement une défaite certaine pour 2019.

Comment comprendre qu’à moins de dix-huit mois de la prochaine présidentielle, qu’on vienne agiter un si gros épouvantail qui, d’emblée, va rebuter un certain nombre d’électeurs favorables au Président Macky SALL. Il ne fait aucun doute que le plan machiavélique orchestré par un (GFNI) au sommet pour la succession du Président Macky SALL, est en cours d’exécution. C’est le cas de le dire.

Dans aucun pays, dans aucune République et dans aucun parti au pouvoir, un tel débat n’a jamais été engagé eu égard au respect qu’on doit aux populations. Parler d’un troisième mandat alors même qu’on n’a pas encore épuisé le premier mandat.

«Depuis que les hommes réfléchissent à la politique, ils oscillent entre deux interprétations diamétralement opposées.

Pour les uns, la politique est essentiellement une lutte, un combat, le pouvoir permettant aux individus et aux groupes qui le détiennent d’assurer leur domination sur la société, et d’en tirer profit. Pour les autres, la politique est un effort pour faire régner l’ordre et la justice, le pouvoir assurant l’intérêt général et le bien commun contre la pression des revendications particulières» Maurice Duverger

Les Apéristes authentiques du 1er décembre 2008 et leur leader, le président Macky SALL, avaient opté de manière claire et audible pour la seconde interprétation «qu’il faille me renier pour survivre je dis non… la patrie importe plus que le parti». En clair : notre politique sera un effort pour faire régner l’ordre et la justice, notre pouvoir assurera l’intérêt général et le bien commun contre la pression des revendications particulières, mais pas pour assurer une domination sur la société et d’en tirer profit.

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Oui le Droit est toujours normatif, il indique ce qui doit être et sanctionne en dernier recours par la force publique. Mais concrètement, l’existence du Droit se manifeste dans ses diverses sources formelles : lois, décrets, conventions, coutume, jurisprudence. Même si la loi le permet, pour un homme politique, de surcroît un homme d’Etat, il y a lieu de tenir compte de certaines coutumes et d’une certaine jurisprudence. L’histoire récente est là pour nous le rappeler. «Quand le passé n’éclaire plus le futur l’esprit marche dans les ténèbres » disait l’autre.

Hier amis, frères de combat dans «l’armée Mexicaine», aujourd’hui parce qu’une poignée de comploteurs pressés pour occuper le fauteuil du chef, ont décidé de tirer un trait sur des années d’engagement et veulent saborder notre démocratie. Un 23 juin risque de sonner avant l’heure. Le mot d’ordre du chef n’est pas 2024 mais 2019.

Alors la foule de militants et d’électeurs doit se poser des questions car d’autres sont en train de penser et décider pour eux. La succession du Président de la république n’est pas à l’ordre du jour et le moment venu seul le peuple décidera de qui il s’agira. Assez la guerre des chefs dans les états-majors, une guerre contre les intérêts des populations, une guerre pour des avantages et des profits personnels.

Mais sachez que les électeurs ont un cerveau et sont capables de distinguer le niveau ZERO d’une telle démocratie. Ils savent ce qu’ils veulent et surtout, ce qu’ils ne veulent pas. La fameuse Armée Mexicaine avait pris l’engagement de porter son général au pouvoir en 2012, quatre années seulement après sa création et ce fût fait. Qui dit mieux ?

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Elle s’engage à nouveau pour lui donner un second mandat en 2019. Ainsi, elle aura rempli pleinement son contrat, par conséquent, libre de tout engagement et à l’écoute du peuple souverain. Jamais il n’a été question d’un troisième mandat pour le même Général. On ne doit jamais oublier que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Aux Faucons tapis dans l’ombre, «commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous» Gandhi.

Alioune Ndao FALL

Secrétaire National chargé de la Diaspora Apr.

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