Le Conseil constitutionnel du Sénégal va-t-il confirmer ses jurisprudence et « précédents » ou les infirmer s’il vient à être saisi pour avis, conformément à l’article 92C de la Constitution du 22 janvier 200,1 relativement au nombre de mandats consécutifs exercés par le Président Macky Sall depuis son accession à la magistrature suprême du pouvoir d’État de l’exécutif et, par ricochet, s’il peut légalement briguer l’élection présidentielle en 2024 ?
Archives journalières : 17 octobre 2017
La « Compagnie du chemin de fer Dakar-St-Louis?» (DSL) a été créée en 1883, afin d’exploiter l’infrastructure réalisée par la société de Construction des Batignolles. En 1932, la compagnie du DSL fut remplacée par la Régie des Chemins de fer Dakar-Niger. L’évocation des débuts des chemins de fer au Sénégal est juste un prétexte pour parler de patrimoine industriel. Les exemples sont nombreux. En effet, le Sénégal constitue l’un des premiers pays, en Afrique de l’Ouest, ou` la disponibilité de matières premières locales avait permis le développement, sur place, de certaines activités industrielle, des huileries, des savonneries et des unités de production textile. Oui un riche patrimoine industriel existe bien dans notre pays, mais il est largement méconnu et parler de patrimoine industriel au Sénégal constitue une gageure. Cependant, le moment est bien choisi parce qu’il semble y avoir une plus grande sensibilité au sujet de la part des autorités. Cette prise de conscience est indispensable et urgente car ce patrimoine est gravement et irrémédiablement menacé. L’usine des eaux de Mbakhana a` Saint-Louis, par exemple, qui servait a` alimenter la ville en eau potable, abrite encore l’une des plus anciennes machines a` vapeur de l’Afrique noire. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Cette usine est dans un état de délabrement avance´ et son devenir mérite réflexion.
Le projet de loi de finances pour l’année 2018, adopté lors du dernier conseil des ministres, est arrêté à 3 709,1 milliards de FCFA. Le premier grand poste de dépense du budget est, sans conteste, celui des dépenses de personnel communément appelé masse salariale (860,4 milliards de francs CFA exactement au lieu des 633 milliards de FCFA annoncés dans la presse) suivi des dépenses de fonctionnement hors personnel (785,5 milliards de FCFA) et du service de la dette, c’est-à-dire le remboursement des sommes empruntées en plus des intérêts (633 milliards de FCFA).