Aïssatou Diallo était une brave fille. Elle voulait vivre. Elle n’a eu de cesse de répéter à sa mère qu’elle ne partirait pas car elle n’avait que 12 ans. Pouvait-elle imaginer l’inimaginable? Malgré la douleur atroce qu’elle ressentait et les conditions inhumaines dans lesquelles elle était internée à l’hôpital de Pikine, elle s’est battue jour et nuit, jusqu’à son dernier soupir, pour rester auprès de sa mère, retourner à son école et continuer à jouer avec les enfants de son âge. Non, Aissatou n’est pas morte. On l’a laissée mourir. Voici son histoire.