Moins de condoléances et d’hommages post mortem, plus de protection. Voilà un défi majeur qu’il faudra relever, car ils partent en série, les artistes créateurs, ils partent rejoindre leur Créateur, l’unique, le Seigneur Dieu. Des condoléances sont présentées à leur famille et à la communauté culturelle, suivies de témoignages émouvants. Et puis, plus rien en attendant le suivant. Nous devenons amnésiques jusqu’au prochain mourant. Le temps et le rythme peuvent s’arrêter et laisser dame nature choisir tranquillement le futur de cujus (décédé) que nous allons inexorablement rejoindre un jour. A Dieu nous sommes et à Lui nous retournons, mais cet instant fatidique peut parfois être retardé avec un peu plus d’amour et de protection pour nos prochains. Mais, bon sang, qu’est-ce qui manque malgré tout ce qui a été amorcé ?