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Tentatives De Réconciliation Des Deux Pôles De La Mal Gouvernance : Une Boulimie Foncière à Nulle Autre Pareille

Tentatives De Réconciliation Des Deux Pôles De La Mal Gouvernance : Une Boulimie Foncière à Nulle Autre Pareille

Comme je l’annonçais dans ma deuxième contribution, celle-ci, la troisième, passera en revue la boulimie foncière du vieux président-politicien. Du moins, ce qu’elle peut en passer, car il faudrait plus qu’un livre pour faire le tour de cette question.

Les réserves foncières du CICES

Dès l’entame, me revient ce fameux ‘’relookage’’ du Centre international pour le Commerce extérieur du Sénégal (CICES), qui devait abriter la première Conférence internationale sur le NEPAD. Nous étions tout au début de la gouvernance qui allait nous réserver toutes les mauvaises surprises. Le marché du ‘’relookage’’ a été attribué à l’architecte Pierre Goudiaby Atépa. Le montant nécessaire pour la réfection de la structure, 850 millions, « n’était pas budgétisé dans les comptes du Trésor’’. Et notre architecte suggéra au vieux président-politicien de « vendre une partie des terrains disponibles jouxtant la Foire afin de trouver cet argent ». La vente n’eut pas finalement lieu, « les acquéreurs se faisaient désirer ».

Je rappelle cet épisode parce qu’il me posait vraiment problème à l’époque. Et la question que je m’étais posée alors était celle-ci : « Comment Me Wade et son architecte conseil allaient-ils procéder pour vendre les terrains disponibles jouxtant la Foire ? » Je commençais à mieux comprendre la boulimie foncière que l’on prêtait déjà au nouveau Président de la République. Je comprenais peut-être encore mieux certaines nominations, notamment celle de feu Assane Diagne (que la terre lui soit légère !) comme Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. On disait de lui qu’il connaissait Dakar comme sa poche, dans ses moindres recoins. Nous nous  retrouvons donc avec un trio auquel aucune poche de terrain ne devrait plus échapper. Amath Dansokho, qui ne ménageait pas du tout Me Wade, faisait remarquer avec ironie, et peut-être en caricaturant un peu : « Á Dakar, les directeurs du Domaine et du Cadastre ont pour demeure la présidence. Chaque jour, ils lui disent les différentes poches qu’il distribue à sa guise ; il vient de créer, il y a deux semaines, une Agence d’Expropriation dont il est le chef. »[1]

Cette boulimie foncière n’avait pas d’ailleurs attendu le « relookage » du CiCES pour se manifester. On raconte qu’immédiatement après son installation officielle le 1er avril 2000, les deux premières parcelles de terrain qui furent attribuées, l’étaient à son bénéfice et à celui de Mme Wade. Il s’était ensuite employé avec une telle diligence (comme s’il voulait rattraper le long temps perdu), à distribuer des terres à une catégorie bien circonscrite de Sénégalais dont, en particulier : les députés qui furent largement servis, son entourage immédiat (membres de son cabinet et tout ce qui tourne autour), ses proches parents (frères, sœurs, cousins, neveux, nièces, petits fils, petites filles, etc.), d’anciens calots bleus, des magistrats, des officiers (supérieurs et généraux en particulier) des Forces de Sécurité, des chefs religieux, des ministres et autres hauts fonctionnaires, des responsables du Pds et des partis alliés, etc.

Ces heureux bénéficiaires, il ne les choisissait au hasard. Sa famille exceptée, il avait besoin des uns parce que, grâce à leurs fonctions, ils pouvaient influencer le vote des Sénégalais dans un sens ou dans un autre. Les autres, ministres, hauts fonctionnaires, députés, etc., il voulait les enfermer dans un niveau de vie d’où ils ne voudraient plus jamais sortir, pour retomber dans le néant d’avant le 19 mars 2000. Il lui fallait donc beaucoup de parcelles de terrains pour satisfaire tout ce beau monde. Il allait d’abord jeter son dévolu sur nos précieuses réserves foncières, et procéder sans état d’âme à des « déclassements de réserves d’équipements ou d’activités », qui étaient aliénées sous forme de lotissements d’habitation par voie de cession directe à des particuliers. Ainsi, les réserves du CICES et du Stade Léopold-Sédar-Senghor, le Complexe sportif Assane-Diouf, le terrain d’assiette du siège de l’ex-Sénat, le site de la Pyrotechnie, le Camp militaire de Thiaroye, la Zone franche industrielle, l’ancienne zone de captage de la Sones située entre l’Hôpital général de Grand Yoff et l’Autoroute (zone d’infiltration des eaux de ruissellement provenant des quartiers limitrophes), les terrains de la bande verte qui longeait la Vdn, etc., tous ces terrains tombaient sous le coup de ses décrets scélérats[2]. L’hôpital Aristide-Le-Dantec et le Lycée Lamine-Guèye allaient connaître le même sort si, respectivement, les professeurs de médecine et les élèves ne s’y étaient pas opposés avec vigueur. Il envisageait également de délocaliser la célèbre Maison d’Éducation Mariama-Ba de Gorée à Diourbel, où il promettait de construire un Lycée de jeunes filles de 3 000 élèves. Là aussi, une résistance farouche lui fut opposée.

Malgré leur indolence et leur torpeur reconnues, les Sénégalais, du moins certains d’entre eux, finirent par manifester leurs préoccupations et leur indignation, face au décret scélérat du vieux président-politicien qui continuait de déclassifier les réserves foncières les unes après les autres, et  vraiment sans état d’âme. La déclassification qui préoccupa le plus le très réservé Ousmane Tanor Dieng est, naturellement, celui du CICES, « dont une importante partie de l’emprise est aujourd’hui déclassée et aliénée à la faveur d’un lotissement d’habitation mis en œuvre dans une discrétion suspecte, proche de la clandestinité, est suffisamment édifiant sur le caractère pernicieux et dangereux de la gestion du patrimoine foncier public par des gouvernants insouciants et irresponsables »[3]. M. Dieng allait plus loin en précisant que l’assiette foncière du CICES a été dimensionnée, depuis les années 70, pour la capacité d’une Foire internationale standard. L’emprise délimitée renfermait une importante part de propriétés foncières privées, dont l’expropriation des détenteurs avait dû être prononcée par l’État, en vertu du caractère d’utilité public du projet de Foire[4].

Le lecteur comprend donc mieux, après l’explication de M. Dieng, l’irresponsabilité et le manque de vision du vieux président-politicien. Du haut du Pont du CICES, on peut s’en convaincre encore davantage : de la réserve foncière des Socialistes, il ne reste presque plus rien. Partout, s’élèvent des villas et des immeubles somptueux, qui enserrent la Foire et la Gendarmerie. On a les mêmes profonds regrets, quand on sait comment le vieux président-politicien a aussi dépecé la réserve foncière du Stade Léopold-Sédar-Senghor. Entre autres projets importants, l’Arène nationale de luttes devait y être érigée, sur un site coincé entre le Stade, la Cité Keur-Damel et le nouveau Lycée des Parcelles Assainies qui longe la route vers l’Aéroport Léopold-Sédar-Senghor. Ce site, qui appartenait au Ministère des Sports, était sécurisé au niveau de la Direction des Domaines. En 2005, le Stade a été spolié d’une bonne partie de sa réserve, affectée à un projet immobilier au bénéfice des députés. Ce n’était pas tout d’ailleurs : des gens de la présidence de la République, des calots bleus, des ministres  et autres membres du clan des Wade ont largement bénéficié du morcellement de la réserve foncière du Stade Léopold-Sédar-Senghor.

L’œil de Lynx du vieux président-politicien s’était porté aussi sur une autre réserve située à Pyrotechnie, où des parcelles étaient destinées aux magistrats (toujours eux !). Il s’empara d’une bonne partie desdites parcelles pour les besoins de la construction du « Quartier général » de son parti. Des sources dignes de foi racontaient alors qu’elles étaient mises ensuite à la disposition de la Sattar, une entreprise jumelle de l’alternance, appartenant à un certain Mbaye Diop, qui serait le frère du Ministre de l’Économie et des Finances (Abdoulaye Diop). La Sattar aurait donc construit le « Quartier général » du Pds, dans les mêmes conditions que Mbackiou Faye a fait construire le monument de la « renaissance » africaine par des Coréens sans visage (nous y reviendrons largement dans la prochaine contribution).

Les Almadies n’ont pas été épargnées. « Patrimoine immobilier : Wade sucre ses ministres », tel était le titre choisi par ‘’L’AS’’ du mercredi 21 juin 2006, à sa page 5. Et le journal de préciser que les Libéraux n’ont pas attendu longtemps pour se servir. « De Sacré-Cœur à Yoff, sur la Corniche, en passant par Ngor et les Almadies, les Libéraux y sont allés à fond dans la quête de la terre », poursuit le journal qui a bien raison : ils n’y sont vraiment pas allés de main morte, surtout dans la zone très courue des Almadies. Et le journal cite les personnes qui y ont bénéficié de grandes parcelles : Me Ousmane Ngom, qui était dans une mauvaise passe avant d’être pardonné par Me Wade[5], Aïcha Agne Pouye, Habib Sy, Abdoulaye Diop (Ministre de l’Économie) et son épouse, Hadjibou Soumaré, Cheikh Tidiane Gadio, Kader Sow, Doudou Wade, Salif Ba, Abdoulaye Baldé, Awa Ndiaye, Madické Niang, Papa Diop, alors appelé le « le Crésus de l’immobilier », etc.

Le vieux président-politicien avait également succombé à l’attrait du domaine maritime. C’est ici que les plus grandes attributions ont été faites, au bénéfice de pontes du régime, de certains chefs religieux, d’entrepreneurs venus d’on ne sait où. La plus importante vraiment, est relative à un terrain de 26 hectares (260 000 m2), situé dans la zone des Mamelles. C’était l’ancien champ de tirs, cédé au Groupe Kharafi sous forme de titre foncier à 5 000 francs Cfa le m2, soit au prix total 1,3 milliard francs Cfa, alors que ce terrain devrait normalement rapporter à l’État 52 milliards, si l’on sait que, dans la zone, le m2 est vendu au moins à 200 000 francs.


la réserve foncière de l’Aéroport international de Dakar-Yoff

En conclusion de ma précédente contribution, je dénonçais le silence assourdissant du président-politicien Jr, face à la gestion foncière scandaleuse de son vieux prédécesseur. En particulier, je promettais de revenir sur l’un des plus gros scandales de cette gestion : la cession, à un particulier bien choisi, de terrains domaniaux d’une superficie de cinquante-six hectares, trois ares et cinquante-six centiares (56 ha 03 a 56 ca), prélevés sur  la réserve foncière de l’Aéroport international de Dakar-Yoff. En contrepartie, l’heureux bénéficiaire devait construire le monument dit de la Renaissance africaine, pour un coût déclaré de douze (12) à quatorze (14) milliards de francs CFA. Cette sulfureuse affaire a fait d’ailleurs l’objet d’un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE), qui a cloué au pilori un nombre impressionnant de violations flagrantes de la loi, par celui qui était sensé la protéger : le Président de la République. Nous reviendrons d’ailleurs largement sur ce rapport, qui en dit long sur la vraie nature de l’homme qui a présidé aux destinées de notre pauvre pays pendant douze très longues années. En attendant, nous allons lui administrer la preuve, à lui et à son ‘’partenaire’’, que nous ne sommes pas tous des demeurés, que DIEU nous a quand même dotés d’une mémoire, même si lui croit fermement que ‘’nous avons du mal à nous souvenir de notre dîner de la veille’’.

Rappelons que, dans une interview accordée à un quotidien de la place que ‘’Sud quotidien’’ a commentée dans son édition du 10 août 2009, l’acolyte du vieux président-politicien, nous prenant lui aussi pour des demeurés, a essayé de nous jeter la poudre aux yeux, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Ainsi, il a voulu nous faire croire qu’il a accepté l’opération – faussement appelée dation  –, après que d’autres personnes, qui pensaient que la transaction n’était pas intéressante, ont désisté. La transaction n’était pas intéressante ! Qui sera suffisamment naïf pour le croire un seul instant ? Quelle personne saine d’esprit allait-elle désister devant une telle aubaine, cracher sur d’aussi faciles milliards ? C’était à lui, et à lui seul, et pour cause, que le vieux prédateur avait proposé l’inqualifiable transaction. C’est lui qu’il avait choisi pour en faire un milliardaire, comme il en avait fait de nombreux autres. N’a-t-il pas reconnu publiquement que, tout au long de sa nauséabonde gouvernance, il a fabriqué de nombreux milliardaires ? Il n’avait pas besoin de le clamer partout d’ailleurs, puisque nous le savions déjà, et les oiseaux le chantaient sur tous les toits. Je ne m’appesantirai pas d’ailleurs outre mesure sur la présentation de l’acolyte du vieux président. Je l’ai suffisamment fait dans mon dernier livre sur les Wade (pp. 156-168) : ‘’Le clan des Wade : accaparement, mépris et vanité’’, Paris, L’Harmattan, octobre 2011.

Pour faire un peu d’historique, nous sommes en 2008. Le vieux président a un projet qui le tient apparemment à cœur : l’érection, sur les Mamelles de Ouakam, d’un monument dit de la Renaissance africaine. Le coût se situant entre 12 et 14 milliards et le budget de cette année-là ne l’ayant pas prévu, du moins c’est ce qu’il prétendait, il fait appel à une entreprise coréenne (Mansuadea Overseas Project Group), pour la réalisation du fameux monument. Il propose à nos amis Coréens – du moins c’est sa version –, des terres en échange. Mais le troc n’emballe pas ces derniers. Comme sa tête bouillonne d’idées, il trouve un autre modus operandi consistant à signer une convention avec son ‘’partenaire’’ Mbackiou Faye, en sa qualité de directeur ou de président de la Sci Promobilière. Sans appel d’offres (le vieux président en avait horreur). Au terme de la convention qu’il appelle faussement la dation, la société devait se substituer à l’État pour payer la facture de 12 à 14 milliards aux Coréens, aux Coréens sans visage. En contrepartie, l’heureux promoteur de l’alternance reçoit de l’État, du vieux président-politicien plus exactement, cinquante-six hectares, trois ares et cinquante-six centiares (56 ha 03 a 56 ca) de la réserve foncière (encore une) de l’Aéroport international de Dakar. Et voilà le marché inédit conclu : le titre foncier lui est rétrocédé, soit 560000 m2 et poussières, à 4410 francs Cfa le m2.

Pour nous narguer vraiment comme il en avait la fâcheuse habitude, notre vieux président-politicien a voulu nous faire croire que les terres cédées étaient en friche et n’avaient pas, partant, une grande valeur. Il a voulu nous convaincre aussi que le montage financier (ou ingénierie financière, un concept qu’il affectionnait tant avec son fils chéri) pour la réalisation du monument  dit de la Renaissance africaine se ferait sans le sous de l’État (nous avons déjà entendu cet argument). Comme quoi, toutes ces terres qu’il aliénait à sa guise n’appartenaient pas à la collectivité nationale, mais peut-être bien à lui-même. Á lui le président affairiste qui pouvait en faire ce qu’il voulait, et sans l’avis de personne. Ces « terrains en friche » étaient en vérité très courus par les Sénégalaises et les Sénégalais d’un certain standing, qui étaient prêts à les acheter à 250-300 000 francs Cfa le m2, s’ils en avaient l’opportunité.

Le ‘’partenaire’’ du Président affairiste qui avait réalisé la meilleure affaire de l’alternance, faisait donc manifestement la fine bouche. Il déclarait : «  J’ai édifié le Monument de la Renaissance africaine d’une valeur de 12 milliards et l’État m’a payé en dation[6] les 30 ha que je peux gérer comme bon me semble. »  Et voilà le tour joué ! D’abord c’est doublement faux : le vieux président (et non l’Etat) lui a donné 57 hectares et non 30. Ensuite, il ne pouvait s’agir de ‘’dation’’ entre l’Etat et lui. L’Etat était d’ailleurs absent de toute cette nébuleuse. Ce promoteur particulier racontait donc histoire sur histoire. Il pouvait se le permettre puisqu’il nous prenait pour des demeurés, peut-être même pour des crétins. Vous vous rappelez qu’il avait voulu nous faire croire que l’opération n’était pas rentable et qu’il allait désister ! La vérité c’est que, avec l’appui de l’État, il a vendu à l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (Ipres) et à la Caisse de Sécurité sociale une partie des 56 ha (30 ha exactement) pour la coquette somme de 30 milliards de francs Cfa et ce, bien avant que les fameux Coréens n’aient terminé les travaux. Il lui restait alors 26 hectares qui, au prix du m2 dans la zone, allaient rapporter des dizaines d’autres milliards. Des spécialistes interrogés affirmaient que, même après défalcation des frais qu’il avait dû engager, l’homme d’affaires préféré des Wade pourrait se retrouver avec un gain énorme, qu’il partagerait sûrement avec celui de qui tout est parti. Aujourd’hui en tout cas, il continue de vendre dans la même zone des parcelles de 150 à 200 m2 jusqu’à 50 millions de francs CFA l’unité.

Pour certains de mes compatriotes qui pourraient douter des informations passées en revues ici, je leur donne rendez-vous à lundi prochain. Je ferai livrer ses secrets (façon de m’exprimer) au ‘’Rapport public sur l’Etat de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes’’, juillet 2013. Ils se demanderont alors légitimement, comment le vieux président-politicien a pu sortir indemne de la violation flagrante d’autant de lois, lui qui était alors considéré comme le Gardien de la Constitution (donc des lois), le Père de la Nation, la Clé de voute des institutions. Ils ne comprendront surtout pas que des gens lui fassent encore confiance et que des cercles, y compris religieux, s’emploient à le réconcilier coûte que coûte avec son successeur. Notre pauvre pays a vraiment d’autres préoccupations, d’autres urgences que la réconciliation stérile de ces deux politiciens purs et durs, l’un et l’autre champions incontestés de la mal gouvernance.

 

Mody Niang

 

[1] Walfadjri du lundi 2 mai 2005, p. 3.

[2] Il avait même ciblé une partie du cimetière catholique Saint-Lazare-de-Béthanie qu’il trouvait peut-être trop grand. Pour l’en empêcher, l’Eglise s’empressa d’entourer d’un mur tout l’espace qui lui était attribué.

[3] Le Populaire du jeudi 9 août 2005, p. 7.

[4] On a beau faire des reproches aux Socialistes, mais il leur arrivait d’avoir une vision, une bonne vision. Cette initiative en était une.

[5] Il risquait de perdre sa villa de Fenêtre-Mermoz, car il n’arrivait plus à payer à la Sicap les 500 000 francs Cfa par mois et son contrat était menacé de résiliation. C’est, du moins, ce qu’affirme le quotidien.

[6] C’est leur argument-massue, mais il est faux, archi-faux. Ce mode de paiement ne pouvait pas l’être en dation. Le lecteur trouvera une définition exhaustive de la dation en paiement dans ma prochaine contribution. Ce sera celle tirée du Rapport de l’IGE sur lequel j’ai promis de revenir lundi prochain..

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