Une vraie politique sportive est une politique qui édifie un esprit sain en édifiant un corps sain. Le sport sénégalais est le membre malade d’un corps malade. Le sport et les sportifs ne sont pas en vase clos aussi ne sont-ils que le reflet de notre société.
Notre société a besoin d’un sport et de sportifs de bataille de changement. Une qualification tous les 15 ou 20 ans, même tous les ans sans que ce sport et les sportifs ne participent à l’éclosion d’un nouveau Sénégal ne servent à rien sinon qu’à être des opiums pour le peuple.
Depuis hier, beaucoup de chaudrons sénégalais reprochent à la bouilloire de l’équipe nationale d’avoir le cul noir en oubliant la saleté de leurs propres visages.
Combien sont-ils les membres de BBY ou de simples citoyens qui vont au palais, ni vu ni connu, sans demander au président des espèces sonnantes et trébuchantes ? Combien sont-ils de BBY ou non qui dénoncent cette pratique de largesse du président de la république avec les deniers publics. Pourquoi les sportifs et leurs encadreurs qui voient le palais présidentiel transformé en guichet automatique depuis plus de 17 ans ne demanderaient pas leur part ?
Le président de l’assemblée national donne aux députés « sukkeru koor » et tissus pour la Korité. Vous pensez vraiment que les députés en ont besoin ?
Les journalistes, les fonctionnaires…quand vous les invitez à une activité, la première chose qu’ils vous demandent c’est : « est-ce qu’il y a un perdiem ? ». Il y a des exceptions il est vrai.
Mes amis enseignants quand ils reviennent d’un séminaire, s’ils vous disent que ce séminaire était bon c’est que l’argent y a coulé à flot.
John Stuart Mill écrivit, dans son Essai sur la liberté : « Partout où existe une classe dominante, c’est de ses intérêts de classe et de ses sentiments de supériorité de classe qu’émane une large part de la moralité publique ». Notre peuple est à l’image de la classe actuellement dominante. Et les joueurs de l’équipe nationale de football et leur encadrement sont issus de ce peuple.
Choqué mais pas étonné. Et si on est vraiment choqué, on doit travailler à transformer notre Sénégal pour frayer un NTS. Et disons nous la vérité ni l’actuel régime, ni l’ancien, ni l’ancien ancien n’ont été sur cette voie. Ils ont encouragé tout ce qui était opposé au don de soi, au patriotisme, au désintéressement…
Certaines levées de boucliers depuis hier sont inconséquentes. C’est du vent pour amuser la galerie.
Certaines levées de boucliers depuis hier sont salutaires. Cela révèle qu’il y a de l’espoir.
Cela révèle que nous sommes aussi le pays de Ceerno suleymaan Baal, de alla Kane qui refusa une enveloppe mensuelle d’argent du président, de Yoonu Askan Wi qui dénonça des enveloppes mensuelles d’argent du palais présidentiel, de Dialo Diop qui refusa tout argent de la mairie de Dakar quand le mandat des conseillers fut prolongé. Le Sénégal de tous ces anonymes que je ne peux citer et qui posent quotidiennement des actes desquels sortira nécessairement l’autre Sénégal.
Notre société a besoin d’un sport et de sportifs de bataille de changement. Une qualification tous les 15 ou 20 ans, même tous les ans sans que ce sport et les sportifs ne participent à l’éclosion d’un nouveau Sénégal ne servent à rien sinon qu’à être des opiums pour le peuple.
Depuis hier, beaucoup de chaudrons sénégalais reprochent à la bouilloire de l’équipe nationale d’avoir le cul noir en oubliant la saleté de leurs propres visages.
Combien sont-ils les membres de BBY ou de simples citoyens qui vont au palais, ni vu ni connu, sans demander au président des espèces sonnantes et trébuchantes ? Combien sont-ils de BBY ou non qui dénoncent cette pratique de largesse du président de la république avec les deniers publics. Pourquoi les sportifs et leurs encadreurs qui voient le palais présidentiel transformé en guichet automatique depuis plus de 17 ans ne demanderaient pas leur part ?
Le président de l’assemblée national donne aux députés « sukkeru koor » et tissus pour la Korité. Vous pensez vraiment que les députés en ont besoin ?
Les journalistes, les fonctionnaires…quand vous les invitez à une activité, la première chose qu’ils vous demandent c’est : « est-ce qu’il y a un perdiem ? ». Il y a des exceptions il est vrai.
Mes amis enseignants quand ils reviennent d’un séminaire, s’ils vous disent que ce séminaire était bon c’est que l’argent y a coulé à flot.
John Stuart Mill écrivit, dans son Essai sur la liberté : « Partout où existe une classe dominante, c’est de ses intérêts de classe et de ses sentiments de supériorité de classe qu’émane une large part de la moralité publique ». Notre peuple est à l’image de la classe actuellement dominante. Et les joueurs de l’équipe nationale de football et leur encadrement sont issus de ce peuple.
Choqué mais pas étonné. Et si on est vraiment choqué, on doit travailler à transformer notre Sénégal pour frayer un NTS. Et disons nous la vérité ni l’actuel régime, ni l’ancien, ni l’ancien ancien n’ont été sur cette voie. Ils ont encouragé tout ce qui était opposé au don de soi, au patriotisme, au désintéressement…
Certaines levées de boucliers depuis hier sont inconséquentes. C’est du vent pour amuser la galerie.
Certaines levées de boucliers depuis hier sont salutaires. Cela révèle qu’il y a de l’espoir.
Cela révèle que nous sommes aussi le pays de Ceerno suleymaan Baal, de alla Kane qui refusa une enveloppe mensuelle d’argent du président, de Yoonu Askan Wi qui dénonça des enveloppes mensuelles d’argent du palais présidentiel, de Dialo Diop qui refusa tout argent de la mairie de Dakar quand le mandat des conseillers fut prolongé. Le Sénégal de tous ces anonymes que je ne peux citer et qui posent quotidiennement des actes desquels sortira nécessairement l’autre Sénégal.
Guy Marius Sagna
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