Il ne manquait plus qu’une gifle, plus qu’un coup de pied mais toute cette violence verbale le dépassait. Ses moindres mots d’excuses étaient noyés par le tonnerre de grondements de l’homme en béret (pas préposé à la circulation) le surplombant, l’assourdissant d’hurlements injustifiés. Lui-même obstruant le passage de ceux qui, derrière son véhicule, n’avaient sans doute pas le toupet de lui demander à leur tour de les laisser circuler.