La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence… L’intelligence a des limites, la bêtise n’en a pas. Claude Chabrel
Archives journalières : 8 janvier 2018
« Le motif le plus important du travail à l’école, à l’université, dans la vie, est le plaisir de travailler et d’obtenir, de ce fait, des résultats qui serviront à la communauté.
C’est à partir de mon lit d’hôpital que j’ai tenu à exprimer ma grande, totale et farouche indignation quant au rapport de l’OFNAC sur la perception de la corruption. Un rapport léger et farfelu, qui classe la police et la gendarmerie comme les corps les plus corrompus du Sénégal.
Il y a quelques années, empruntant régulièrement cette route en direction de Keur Massar, j’y apercevais un nuage de fumée épaisse. Au dire des gens, cette fumée provenait de l’incinération à ciel ouvert des ordures d’une décharge de proximité.
Il est de coutume lorsqu’une année tire sa révérence et qu’une nouvelle voit le jour de procéder à un bilan et de dégager des perspectives. Sacrifiant à cette tradition et l’appliquant au Sénégal, on peut d’emblée constater que notre pays est très loin de l’émergence dont les autorités politiques chantent les louanges. On pourrait même affirmer sans sombrer dans un sénégalo pessimisme que ne nous pardonneraient pas les chauvinistes les plus radicaux que notre pays vit une situation peu reluisante pour ne pas dire alarmante. Il suffit pour être convaincu de nos propos, mis à part tout esprit partisan, de citer quelques fléaux qui à notre humble avis sont entrain de plomber notre développement. Il s’agit du manque de patriotisme et d’inspiration de notre classe politique, de l’instrumentalisation par le pouvoir de la justice, de la mise sous perfusion de notre économie par les puissances étrangères, de l’abandon de la jeunesse à elle-même, de la perversion sociale criarde, de la politisation ou de la marchandisation de la religion, de l’albinisme grotesque de la presse, de l’opportunisme malveillant de la société civile, de l’inertie des intellectuels, de l’institutionnalisation de la mal gouvernance.
Les ressources naturelles appartiennent au Peuple sénégalais (cf. article 25 de la Constitution issu du dernier Référendum). Pour exercer ce droit constitutionnel, le Peuple doit être informé sur les enjeux de gouvernance qui sont des exigences citoyennes et non des questions de spécialistes. Mal informés, les citoyens seront obligés de traduire leurs attentes en connaissances. […]