Dans un article intitulé «Effacement de l’enfance : Quand la télévision est pointée du doigt», j’attirais l’attention sur la perversion orchestrée des médias dont la télévision, mais j’ai l’impression de n’avoir pas été lu et entendu. Je m’inquiétais en tant que parent dépité, dans l’embarras, très gêné quand il voit ses enfants entendre des propos qui ne sont pas faits pour des oreilles enfantines. Sans trop faire le procès de la télévision, j’écrivais ceci : «Pour nous parents dans les pays sous-développés, envahis d’images satellitaires et sans aucun moyen de contrôle parental, parce que ‘’analphabètes contemporains’’, nous ne pouvons que nous inquiéter. Dans nos maisons, on ne fait que regarder la télé : les séries des télénovas, on ne peut plus compter leur nombre, le nombre de fois qu’elles sont diffusées et rediffusées. Et forcément, la promiscuité dans nos maisons, l’absence d’espace privé pour les parents font que nous partageons tout avec nos enfants un même champ dont celui de la télévision. Ainsi, l’enfant et l’adulte ont appris à se connaître : chacun en sait trop long sur l’autre pour continuer à jouer la comédie classique de l’innocent opposé à l’omniscient… Nos pauvres et vulnérables enfants sont laissés à eux-mêmes, obligés de faire face à leur avenir et de vivre les problèmes des adultes…»